Annales des Mines (1850, série 4, volume 17) [Image 304]

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ASSOCIATION DE L'ARGENT

Comme nous avons constaté l'existence de l'arDivers modes de traiter les gent en proportion notable dans certaines bienblendes argentifères.

des, et comme il y a des mines; notamment en Bretagne, où ces blendes argentifères sont abondantes, nous croyons devoir ajouter ici quelques mots sur les moyens à employer pour extraire le métal précieux du sulfure de zinc. On peut traiter ces substances comme des minerais de zinc ordinaires , c'est-à-dire les soumettre à la distillation en contact avec du charbon, après leur avoir fait subir un grillage modéré. Nous avons vu ( p. 27 ) que le zinc qui est extrait par sublimation d'une blende argentifère ne retient que des traces d'argent. Nous savons d'ailleurs que le grillage, quand il est opéré à une température peu élevée, n'occasionne qu'une faible perte d'argent. Il est vrai .que, dans la distillation du zinc, la chaleur étant plus élevée, doit volatiser une certaine partie du métal précieux; mais on pourra le ressaisir en traitant comme minerais d'argent les fragments des appareils distillateurs mis hors de service , en les passant au bocard et lavant les sables pour les fondre ensuite ou les amalgamer.

Quant aux résidus de la distillation, résidus dans lesquels l'argent se sera concentré, on pourra

les traiter de deux manières : soit en les fondant avec des matières plombeuses, de façon à obtenir en gangue pierreuse ; l'autre moitié est formée d'oxydes de fer, de cuivre et plomb, avec plusieurs centièmes de chlorure de fer et de divers sulfates de chauX, d'alumine,

de potasse et de soude. Les eaux qui s'en séparent sont utilisées : on en exfrait du sulfate de soude, du chlorure de sodium impur, mais bon pour l'amalgation, et un mélange de sulfate de chaux avec d'autres sels qui est employé dans l'agriculture.

AUX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.

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du plomb d'ceuvre que l'on coupellera ; soit en les soumettant à l'amalgamation : c'est alors un procédé se rattachant à la méthode saxonne qu'il conviendra d'employer ; c'est-à-dire qu'il faudra griller ces résidus avec addition de sel marin, et ensuite opérer l'amalgamation dans des tonnes, en pré- sence du fer.

Il serait impossible de soumettre les blendes crues à l'amalgamation en opérant par voie humide, car nous avons vu que les procédés de chloruration à froid ou d'amalgamation directe sont inapplicables à cette sorte de minerais. Mais on pourrait opérer la séparation de l'argent avant

d'extraire le zinc, si , immédiatement après le grillage, on soumettait la blende à l'action du

mercure; nous avons pu, par un tel procédé (voir

p. 586) , extraire en 200 heures de rotation les trois quarts de l'argent contenu dans une blende

grillée de la mine de Pontpéan, dont la teneur est o,0016. On pourrait aussi faire des essais en ajoutant du sel marin à la blende pendant la dernière

partie du grillage, de façon à chlorurer l'argent que l'on amalgamerait ensuite en présence du fer;.

ou bien -on pourrait encore séparer le chlorure d'argent formé , à l'aide d'une solution chaude et concentrée de sel marin, comme nous l'exposerons

un peu plus loin: d'ailleurs les résidus pourront être considérés comme des minerais de zinc. Nous nous bornons à indiquer ici les.procédés applicables au traitement de ces ruinerais; mais dans la pratique il faudra examiner, eu égard aux

conditions loc,ales, quel sera le mode de traitement le plus économique; 'ou celui qui offrira le moins de difficultés d'exécution; car il est possible. qu'en voulant opérer une extraction complète de