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PABRICATTON Dr COKE
propreté. Elle est excellente pour. les cokes de l'Agrappe, lorsque la proportion de cendres est de 5 à G p. too; satisfaisante lorsqu'elle ne dépasse pas 8 à 9 p. ioo 30 Que la houille étant propre, il est avantageux d'avoir du coke dur et dense, ce qui nécessite une cuisson d'au moins quarante-huit heures.
C'est d'après ces faits que l'administration du chemin de fer du Nord a réglé tous les marchés qu'elle a passés depuis. Ces marchés fixent la mine d'où proviendra le charbon employé à la fabrication du coke, la durée de la cuisson et le maximum de cendres que doit
contenir le coke. En désignant les mines où sera pris le charbon, on sait quelle sera la nature du charbon ; il n'y a point à craindre qu'on emploie des houilles d'une mauvaise nature. La durée de la cuisson est fixée à quarante-huit heures. Le chemin de fer de Saint-Germain exige soixante-douze heures de cuisson. Quant au maximum de cendres, il varie suivant les fournisseurs. Quelques-uns doivent fournir du coke à 7 p. too, d'autres à 6 p. ioo, d'autres à 5 p. too.
Voici comment se constate aux chemins du Nord et de Saint-Germain la proportion de cendres des livraisons. Le coke est livré au chemin du Nord chargé:en wagons.
Sur chaque wagon on prend au hasard quelques morceaux de coke, soit IO Ou 12 kilog., ce qui fait pour 5 wagons un panier de 5o à Go Ce panier représente la moyenne de 5 wagons,
autrement dits 'de 3o,000 kilog. Sa teneur en
POUR LES LOCOMOTIVES.
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cendres est censée la même que celle de ces 3o,000 k-ilog.
Au lieu de brûler compléternent le panier de coke, ce qui serait très-long et très-difficile, on le casse en petits morceaux qu'on mélange bien, et dont on prend 8 ou Io kilog. environ, qu'on pul-
vérise complétement. C'est sur cette poussière convenablement mêlée que se prend l'échantillon définitif, du poids d'un kilog,. environ. Il est ré-
duit en poudre très-fine, après quoi on incinère
o grammes dans un fourneau à moufle. En
desséchant bien le coke dans une étuve à oc)", et en faisant les pesées avec une balance pesant à un
millimètre, on obtient des nombres toujours concordants. L'échantillon se forme encore autrement. Quelquefois on prend par wagon un ou deux gros mor-
ceaux seulement. Pour 5 wagons, on n'a plus que Io à 12 kilog., qui sont pulvérisés completem eut.
Le choix de l'échantillon se fait ordinairement
en présence des agents des deux parties intéressées.
Le double de l'échantillon est remis au fournisseur, afin qu'il contrôle l'essai du chemin de fer s'il le juge à propos. Il y a encore un troisième échantillon cacheté, qui reste en dépôt, et auquel on se reporte en cas de contestation. On voit que, par ce procédé, il n'y a pas une seule livraison qui échappe à l'essai; la moyenne de chaque jour est déterminée , et à la fin du mois on dresse la moyenne générale. Pour chaque centième en sus du maximum, il est fait une retenue d'un franc par tonne; pour