Annales des Mines (1850, série 4, volume 17) [Image 4]

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ASSOCIATION DE L'ARGENT

lotion est devenue à peine opaline et il ne s'est formé aucun précipité.

Ainsi les procédés de la voie humide, 10in d'être convenables pour le dosage de petites quart.

tités (l'argent, suffisent à peine pour en montrer la présence; l'indication peut être douteuse, lors,que les liqueurs sont colorées. D'ailleurs ayant essayé de déterminer par voie humide l'argent

contenu dans une blende dont la teneur nous était déjà connue par une fonte et une coupelle, tion , nous n'avons pu que reconnaître, et même avec difficulté, la présence de ce métal , qui néan-

moins s'y trouvait dans la proportion de P. mil, lièmes : le dosage en eût été complètement possible. Nous avons donc été amenés à préférer l'emploi né'e à la voie sède la voie sèche, c'est-à-dire à fbndre les subcite. Préférence don-

stances métalliques avec un flux accompagné de litharge, et au besoin avec un corps réductif, de manière à obtenir un peu de plomb, qui ensuite est coupellé. Cette manière de procéder est sujette à plusieurs causes d'erreur que nous allons Cayse (l'erreur examiner 2 en effet,- les litharges que l'on peut se

pseve.sadedrf.ls-procurer dans le commerce renferment toutes de gent que Colt-

tiennent les li-fargent; ta quantité qn elles en contiennent est pour nuire notablement à l'exactitude nierce. des essais où l'on se propose do déterminer la te-

tharges du corn- trop faible

neur de minerais riches à plus d'un nillième, surtout si l'on prend le soin de faire un témoin. Mais il faut renoncer à l'emploi des litharges du commerce , lorsqu'on se propose. de constater l'existence de fractions inférieures à un hème : dans CO cas il est indispensable de se procurer de la litharge qui ne contienne pas d'argent en quantité sensible.

AUX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.

7 d'acétate Prép!tration

Nous avons essayé divers échantillons de plomb du commerce et nous en avons trouvés npoeurtvituherged'adré-de suffisamment purs pour le but que nous nous t proposions : ton grammes de plomb provenant de l'acétate que nous avons choisi ne laissent après -coupellation qu'une paillette d'argent discernable seulement à la loupe. Voici le procédé que nous avons employé pour la préparation de notre li[barge pure : après avoir décomposé l'acétate de plomb dans un creuset, nous le versons sur une plaque de fer chauffée au rouge. Il se produit alors une combustion complète de la matière organique : une portion du plomb passe à l'état métallique l'autre reste à l'état d'oxyde; niais il suffit d'ajouter à la masse une petite quantité (l'acide nitrique, puis de la dessécher et de la calciner clans un -creuset pour la faire passer en totalité à. l'état de litharge. Nous ne nous sommes pas bornés à vérifier la pureté de la litharge que nous voulions consacrer à nos essais ; ayant. reconnu , comme nous l'exposerons ailleurs, que d'autres réactifs, tels que le carbonate de soude, peuvent contenir de l'argent, nous avons eu recours au bicarbonate qui en renferme beaucoup moins. En outre nous avons jugé ComParaison avec des ternoins. à propos d'établir des témoins destinés à servir de termes de comparaison pour les cas douteux qui pourraient se présenter : ces témoins étaient préparés par la coupellation cle plomb obtenu en traitant des quantités de litbarge et de flux au moins égales ou stipérieures à celles que l'on employait dans l'essai des minerais Néanmoins il eût été incommode et dispendieux de faire un témoin pour chaque essai; et même eu opérant ainsi il aurait pu rester quelques