Annales des Mines (1849, série 4, volume 16) [Image 208]

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POUR LES LEVÉS DE PLANS. INSTRUMENTS

412 d'avant en arrière dans le plan vertical qui contient l'axe longitudinal horizontal de l'aiguille, et n'empêcheront pas cette image de se superposer à la divisiodimmobile de l'échelle graduée. Enfin un déplacement azimutal de l'aiguille sera, comme on sait, représenté par un déplacement azimutal double de l'image réfléchie. On peut en réalité imprimer à l'appareil ainsi disposé des secousses brusques; malgré les mouvements désordonnés dé l'aiguille, on voit toujours l'image du fil osciller lentement et régulièrement à droite et à gauche de sa position d'équilibre , et les avantages de cette suspension sont tels qu'elle

permet, avec un fil de 10 à 15 millimètres de longueur seulement, et avec une aiguille de 4o millimètres, d'apprécier facilement o',o5 , tandis

qu'avec la suspension ordinaire on ne peut jamais répondre de oe,3o à 0g,40 L'aiguille est enfermée dans un tube horizontal .sur lequel s'élève verticalement celui qui enveloppe le fil. Le premier tube est fermé à une ex-

trémité par la glace dépolie sur laquelle on a tracé l'échelle, à l'autre par une glace plane au

travers de laquelle on observe la graduation avec une petite lunette qu'on tient à la main. Pour que la lunette qui sert à faire de loin la reconnaissance du terrain puisse être employée sans qu'on ait besoin chaque fois de la mettre au point, M. Porro remplace la glace plane par une lentille dont le foyer est presque sur la graduation; de sorte que celle-ci et l'image du fil paraissent reportées à une grande distance. Du théodolite. 16. Il serait facile d'appliquer en même temps

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et ces perfectionnements de la suspension, et la lunette à mesurer les distances à un instrument qui remplacerait la boussole ordinaire ; mais M. Porro s'est attaché avant tout à combiner l'usage de cette lunette avec un instrument dont toutes les indications eussent une exactitude au moins comparable à celle qu'elle peut fournir. Au moyen du théodolite portatif qu'il a construit, on peut déterminer d'une seule station, dans un rayon d'au moins 200 mètres, très-exactement et très-vite les directions azimutales, les distances réduites à l'horizon, et les altitudes de tous les points où l'on portera la mire; on aura donc ainsi tous Jes éléments d'un canevas topographique étendu qu'on rattachera facilement à des levés contigus du mente genre. Si la lunette du théodolite permet d'évaluer les Conditions de l'êtablissement distances au ne" de leur longueur, et si les du théodolite verniers du cercle azimutal et du cercle vertical portatif. laissent dans la lecture des angles horizontaux et verticaux une incertitude angulaire égale à 0, il est facile de voir que la position réelle d'un point dans toute pourra se .trouver (fig. 14 , Pl.

Oh reprél'étendue du solide h k lm, h' k'

sentant la distance. L'incertitude sera clone proportionnelle au volume de ce solide, et l'erreur absolue. maximum à une de ses diagonales. On peut sans erreur, sensible, considérer ce solide comme rectangle, et si q représente l'angle que la ligne de visée fait avec la verticale , on a pour l'expression approchée de ce volume chr

r)

sing.

L'errenr maximum correspond àcprz-.--- too g.