Annales des Mines (1849, série 4, volume 16) [Image 196]

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389 sible sur cette distance se réduisant alors à om,25. POUR LES LEVÉS DE PLANS.

388 INSTRUMENTS ser 4 mètres; si l'on étend à 200 mètres la portée de l'instrument, elle sous-tendrai t un angle d'environ e,27 (t) Avec un grossissement de io à 12 fois, comme celui des lunettes ordinaires, cet angle deviendra, à l'oculaire, d'environ 12 g. Or, l'expérience a prouvé qu'on peut à la rigueur subdiviser, par estime, au, /1 o près, un espace qui sous-tend environ 0g.30. On pourra donc apprécier au t/lo les divisions d'une mire de 4 mètres, qu'on

Ces dernières conditions paraissent donc les meilleures qu'on puisse obtenir des lunettes ordinaires. Avec un grossissement plus considérable

on apprécierait sur l'image de la mire des divisions plus petites ; mais comme le champ angulaire de l'oculaire reste à peu près constant, la portion de l'image' de la mire interceptée entre les fils du ré-

ticule se réduirait dans la même proportion ; on aurait gagné de pouvoir employer des mires plus courtes, mais sans avantage pour l'exactitude. Perfectionnes 4. Il fallait donc remplir deux conditions ments divers. presque contradictoires, en obtenant à la fois beaucoup de champ et un fort grossissement. Mais avant de voir comment M. Porro a résolu le pro-. blème, il est nécessaire de faire comprendre par quel artifice il a rendu toute correction inutile, en reportant à volonté l'origine des distances en un point quelconque de l'axe optique de la lunette.

aura partagée en 4o parties, c'est-à-dire évaluer sa longueur totale de 4 mètres, interceptée par les fils du réticule, à om,ot près. Mais 4 mètres interceptés correspondant à 200 mètres de distance horizontale, 0m,0 d'incertitude représentera sur cette distance on',5o d'erreur pos-

sible, et cette erreur dépassera généralement la correction négligée. On diminuerait, il est vrai, l'incertitude des lectures en augmentant le grossissement; mais l'avan-

tage qu'on y trouverait a des limites, parce qu'on

arrive bientôt, en diminuant le champ dans le même rapport, à être obligé de raccourcir la mire. L'expérience prouve, en effet, que les aberrations d'un oculaire cessent d'être tolérables si on

veut lui faire embrasser plus de 12 g. autour

de l'axe central. Si la lunette grossit vingt fois, l'angle correspondant sous-tendu au centre de l'objectif se réduit à og,6, qui limite à 2 mètres la demihauteur de la mire vue à 200 mètres; l'erreur pos(1 ) On adoptera partout, dans cette notice, la division de la circonférence en 400 parties, usitée pour les opérations géodésiques et topographiques du dépôt de la guerre.

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Dans tout système optique convergent, on peut déterminer sur l'axe central un point tel que tous les objets qui, vus de ce point, soustendent le même angle , auront leurs images conjuguées de même dimension. Ce principe

paraîtra une conséquence presque évidente des propriétés générales des lentilles, si l'on se rappelle ° Que tout rayon émané d'un point passe par le foyer conjugué de ce point ; 20 Que tout rayon qui a passé par le foyer principal d'une lentille devient après la réfraction parallèle à l'axe optique central. Considérons (fi.- 2, Pl. y-) une suite d'objets AB, .4131, .A"B" qui, vus du point H, sous-tendent