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Annales des Mines (1840, série 3, volume 17)

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EMPLOI DE L'AIR CIIAUD DANS LES USINES

5 6. Revivification des li1ho/1).es à l'air chaud.

Les essais ont été faits immédiatement avant a exécutés sur 3oo quintaux de litharge dans les fourneaux or-

ceux de coupellation; on les

dinaires; on a porté la température de l'air à

2oo°. Par quintal de litharge on a consommé Charbon de bois, qui ont coûté 100 quintaux de litharge ont donné Plomb nzarchand. Plomb des scolies. Scories.

20.e..,29 de 2gros 3Pf.,7

78u.,66 8 5

,33 ,66

La perte en plomb s'est élevée à 2,o7 p. 0/0. Le plomb obtenu était d'une très-bonne qualité. Dans le travail ordinaire à l'air froid, une expérience faite pour déterminer tous les éléments du travail avait appris antérieurement que Pour 1. quintal de litharge on consommait Charbon, dont le prix s'élevait à 100 quintaux de litharge donnaient Plomb marchand. Plomb de scories Scories,

20.e.,25

2so20-,3 82qx.,50 4 ,75

4 ,50

La perte en plomb s'élève à 4,31 p. ojo, La consommation de charbon paraît plus forte

à l'air chaud qu'a l'air froid ; mais cela tient à la forme sous laquelle les résultats sont présentés ils comprennent la quantité de charbon nécessaire pour échauffer le fourneau, quantité très-variable suivant la masse de litharge revivifiée dans une même opération. En faisant abstraction de cette quantité de combustible, qu'on peut porter à 6 korbs, on trouve que pour la revivification il a fallu par quintal de litharge A l'air chaud A l'air froid

1Pi....,97 de charbon. 2 ,07

ld.TALLURGIQUES DE L'ERZGEBIEGE.

En ajoutant au premier nombre la tourbe né-

cessaire pour chauffer l'air, l'économie de combustible se trouve compensée; les frais de combustible par quintal de litharge s'élèvent

A l'air chaud, à A l'air froid, à

2g,c. 0Pf.,2 1

11

,9

L'économie de combustible est si faible qu'elle ne suffit pas pour couvrir les frais d'entretien de l'appareil à chauffer l'air ; on s'en rend facilement compte en remarquant que, dans la réduction des litharges , le principal rôle du combustible est celui de réducteur ; la température est peu élevée et l'économie de combustible ne porte que sur la portion peu considérable qui sert à entretenir cette température. Les autres nombres semblent indiquer que la fusion des matières est plus rapide à l'air chaud, et qu'elles sont soustraites plus rapidement à l'action du vent ; car la proportion de plomb obtenue immédiatement est moindre , et celle de plomb de scories et de scories même est plus grande, tandis que la perte de métal est moin-

dre. Cette perte de métal n'est pas, du reste, un

résultat assez certain pour qu'on puisse y attacher de l'importance, car on base la détermination sur des essais en petit, qui sont eux-mêmes incertains;

de plus, cette perte même à l'air froid est très-

variable , puisqu'a différentes époques on a trouvé

p. 7° et 5,21 p. °/.. les nombres 3,34 p.0/ de l'air chaud paraît plutôt En somme , désavantageux qu'avantageux pour la réduction des litharges; on a continué à Freyberg à employer l'ancienne méthode.

On n'a pas essayé d'employer l'air chaud pour la réduction des abstrichs.