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faibles moyens nous le permettaient, nous en avons fait autant à l'égard des fournisseurs et des créanciers les plus avides, de manière que présentement nous n'avons pas un sol disponible, que le directeur comme il en est ainsi depuis longtemps ne perçoit pas son traitement et que nous nous trouvons dans l'impossibilité la plus absolue de payer et rembourser à M Schreiber l'avance qu'il a faite et qu'il réclame présentement. J'avais écrit à cet égard au conseil pour obtenir un délai jusqu'à la concession, la compie permettant de rembourser cette somme aussitôt qu'elle aurait le décret, mais le conseil n'a pas répondu à ma demande. M Dubois est toujours à Chambéry, on ne l'attend ici que dans les premiers jours de mars, je le verrai et je crois qu'il aura lieu d'être satisfait de moi. Je sais qui il est, je l'ai déjà connu pour différentes affaires dont une qu'il m'avait recommandé particulièrement, mais que je n'ai pu terminer suivant son désir. Je le verrai et nous tacherons d'arranger notre affaire d'Allemont, contre la quelle le conservateur s'est monté je ne sais pour quelle raison. J'ai demandé à M Schreiber ce qu'il pensait de notre discussion. Je l'avais mis au fait de tout ce qui s'était passé, il a approuvé ma conduite et m'a engagé à soutenir la direction d'Allemont accusé à tort et calomnié de la manière la plus outrageante, comme la plus absurde. C'est ma réponse que j'ai adressée au conseil, il l'a fait passer confidentiellement