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à M Bergon, ce conseiller la remis à M Dubois qui la remettra peut être au conservateur, nous aurons encore quelque discussion, mais vous pouvez être tranquile sur la conduite que je tiendrai, si on m'attaque je répondrai, mais en ménageant M Dubois ; quant au conservateur il n'y a rien à ménager avec lui. Nous ne nous voyons plus comme vous pouvez bien le penser ; nous sommes en relations d'affaire par le préfet et je vois avec peine qu'il cherche à tout entraver. J'ai fait plusieurs envois au conseil dont je n'ai pas eu de réponses. Ma belle collection de produits de la fonte d'Allemont y est-elle arrivée ? Le catalogue avait été expédié d'avance. Que pense le conseil de cette collection ? J'ai adressé également le procès-verbal de la prise de possession de la mine de houille de Bettoux, le 4 de janvier an 2 [1793]. Je n'en ai pas d'avis. J'aurai désiré savoir ce que le conseil pensait de ma manière de faire ces prises de possession et la remise au concessionnaire. Les anciens extracteurs s'agitent et parlent d'un nouveau mémoire contre moi. Ils s'opposent à l'extraction du nouveau concessionnaire, le sieur de la motte d'[Avillon ?] dont j'ai déjà plusieurs fois parlé au conseil et qui était un des extracteurs, [?] encore et nous donner lieu de nous plaindre. Malgré ces intrigues, les dénonciations et les mouvements j'ai la satisfaction de voir les mines changer de tête et tout se régulariser, vous en pourrez juger par mes premiers envois d'Etat et de tableaux au conseil ; mais que de travail, que de veilles, et de fatigues, je n'ai fait que ce seul département cette année et j'ai plus de travail que je n'en puis faire. La [compagnie] demandant la concession d'Allemont en est au même point