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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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dire: c'est la chlorite que est avec le minerai, ce n'est pas le minerai qui est avec la chlorite. Citerons nous maintenant l'association fréquente de la pyrite de cuivre , de la pyrite magnétique et du quartz ? Certainement si ces associations se trouvaient en lits bien parallèles à la stratification , elle ne seraient pas incompatibles avec la théorie sédimentaire; mais quand ont trouve le quartz en rognon , en veinules, en lentilles , on ne peut s'empêcher de penser que quand même la pyrite de fer serait sédimentaire le quartz, la pyrite de cuivre et la pyrite magnétique seraient du moins éruptives. La pyrite de fer a t'elle donc une origine différente de celle de la pyrite de cuivre ? C'est à priori bien improbable . Mais voici un fait observé à Storvärt qui vient à posteriori nous mettre en garde contre cette pensée. ??on trouve des morceaux de schistes pris dans les rognons de pyrite de fer cela indique suffisamment que la pyrite de fer est postérieure à la formation des schistes , c'est à dire qu'elle est éruptive.Comme nous avons vu déja que devraient être les pyrites cuivreuses et magnétique. Un autre fait a été signalé à Storvärt par M . Priis. C'est la présence de surfaces polies et comme glacée parallèlement à la schistosité; ces phénomènes de friction sont une preuve qu'il y a eu des glissements parallèles , au plan de schistosité . Comme les schistes sont toujours ondulés ces glissements ont dû produire des vides alignés en forme de chapelets comme le sont actuellement les rognons de cuivre dans les gîtes de Roros. Que les schistes de la figure 1 [schéma]se rompent en suivant la schistosité AB puis que la partie inférieure glisse de gauche à droite et il se formera des vides tels que ceux qui sont hachés en rouge sur la figure 2[schéma] et qui ne tardent pas à se remplir de pyrite. La disposition des pyrite à Storvärt et à Maggrube (page 86) rendent cette explication fort vraisemblable. 8° On a constaté à Gothaab et à Storvärt la présence de [illisible]remplies de beaux rhomboèdre de calcite . Comment se serait formées des druses pendants la sédimentation ? Dira T On qu'elles sont postérieures au dépôts même de la pyrite que des glissements ont eu lieu qui ont déterminé des vides ? Mais alors pourquoi ne pas admettre que ces vides ne sont que les restes d'anciennes cavités plus considérable et remplies presque en entier par des dépôts de pyrite ce que la disposition du gîte, l'absence de fissures dans la pyrite rend infiniment plus vraisemblable.