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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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Chapitre XII
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Preuves de l'origine éruptive.
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La première de ces preuves est une relation constante que M. Kjerlf a constaté entre les éruptives et les gîtes.
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Cette relation comme on l'a vu est difficile à nier. faux t'il expliquer comme le M . Helland en disant que les éruptions n'ont fait qu'amener au jour les gîtes qui s'étaient formés par sédimentation . D'après lui il y aurait aussi des gîtes loin des éruptions , mais ile seraient situés à des profondeurs inaccessible. La figure à gauche [schéma] donnera une idée de cette hypothèse . D'après M. Helland en disant que les éruptions n'ont fait qu'amener aujour les gîtes qui s'étaient formés par sédimentation. D'après lui il y aurait aussi des gîtes loin des éruptions, mais ils seraient situées à des profondeurs inaccessibles. La figure à gauche donnera une idée de cette hypothèse . D'après M.Helland les schistes inférieurs de Chrondhjem sont les seuls qui contiennent de la pyrite ; or ils sont situés dans la partie la plus profonde du bassin et ils ne peuvent apparaître au jour que quand ils ont été relevés par une cause extérieure, c'est à dire par une éruption. Mais que deviendra cette explication si comme nous l'avons démontré la pyrite se trouve également répandue dans les trois divisions des schistes de Chrondhjem? En un mots cette explication est intimement liée à la stratigraphie romanesque de M. Helland et n'est pas plus solide qu'elle.
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D'ailleurs rend-elle compte de ces gîtes ou l'on voit la gabbro au contact même de la pyrite ? Rend-elle compte même de la relation des gabbros avec les couches de Rohammer . Il suffit de consulter les coupes pour voir que non? A Heste Kletten par exemple le gabbro a traversé les gîtes soit en filons soit par intrusion, ou bien il a coulé en nappes pendant le dépôt même des schistes encaissants. Mais il n'a pas agi par soulèvement en redressant les couches formant le fond de la cuvette en les amenant au  jour.
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Il est une autre explication que l'on trouve aussi dans les livres de M. Helland et qui veut que les éruptives soient  venues ouvrir les chenaux à  des émanations ; mais que ces émanations soient à l'origine , non pas de filons ou de filons couches , mais des sulfates  sont la théorie sédimentaire suppore que la mer silurienne était remplie. Cette seconde hypothèse ne soutient pas mieu l'examen que la première . S'il en était ainsi les éruptives devraient être antérieures au dépôt des schistes pyritifère; or elle sont postérieures, elles les traversent elles les relèvent en plusieurs points. Il faut en résumé ou bien attribuer au hasard toutes ces coïncidences remarquables, ces alignements des gîtes parallèlement aux bords des grands massifs

Version du 6 juillet 2020 à 17:00

Chapitre XII Preuves de l'origine éruptive. La première de ces preuves est une relation constante que M. Kjerlf a constaté entre les éruptives et les gîtes. Cette relation comme on l'a vu est difficile à nier. faux t'il expliquer comme le M . Helland en disant que les éruptions n'ont fait qu'amener au jour les gîtes qui s'étaient formés par sédimentation . D'après lui il y aurait aussi des gîtes loin des éruptions , mais ile seraient situés à des profondeurs inaccessible. La figure à gauche [schéma] donnera une idée de cette hypothèse . D'après M. Helland en disant que les éruptions n'ont fait qu'amener aujour les gîtes qui s'étaient formés par sédimentation. D'après lui il y aurait aussi des gîtes loin des éruptions, mais ils seraient situées à des profondeurs inaccessibles. La figure à gauche donnera une idée de cette hypothèse . D'après M.Helland les schistes inférieurs de Chrondhjem sont les seuls qui contiennent de la pyrite ; or ils sont situés dans la partie la plus profonde du bassin et ils ne peuvent apparaître au jour que quand ils ont été relevés par une cause extérieure, c'est à dire par une éruption. Mais que deviendra cette explication si comme nous l'avons démontré la pyrite se trouve également répandue dans les trois divisions des schistes de Chrondhjem? En un mots cette explication est intimement liée à la stratigraphie romanesque de M. Helland et n'est pas plus solide qu'elle. D'ailleurs rend-elle compte de ces gîtes ou l'on voit la gabbro au contact même de la pyrite ? Rend-elle compte même de la relation des gabbros avec les couches de Rohammer . Il suffit de consulter les coupes pour voir que non? A Heste Kletten par exemple le gabbro a traversé les gîtes soit en filons soit par intrusion, ou bien il a coulé en nappes pendant le dépôt même des schistes encaissants. Mais il n'a pas agi par soulèvement en redressant les couches formant le fond de la cuvette en les amenant au  jour. Il est une autre explication que l'on trouve aussi dans les livres de M. Helland et qui veut que les éruptives soient  venues ouvrir les chenaux à  des émanations ; mais que ces émanations soient à l'origine , non pas de filons ou de filons couches , mais des sulfates  sont la théorie sédimentaire suppore que la mer silurienne était remplie. Cette seconde hypothèse ne soutient pas mieu l'examen que la première . S'il en était ainsi les éruptives devraient être antérieures au dépôt des schistes pyritifère; or elle sont postérieures, elles les traversent elles les relèvent en plusieurs points. Il faut en résumé ou bien attribuer au hasard toutes ces coïncidences remarquables, ces alignements des gîtes parallèlement aux bords des grands massifs