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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
Version du 6 juillet 2020 à 15:37 par 77.158.173.76 (discuter)

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C'est la présence en certains points  du toit, à Gravdal et à Kongens Grube de schistes interstratifiés entre le quartz et la pyrite. comment dans une mer aussi agitée [illisible] des conditions  analogues à celles des cribles à piston pour  se produire un dépôt d'argile? D'ailleurs quand même on passerait condamnation sur ce détail , M. Helland ne  pourrait nous rendre  compte que de deux modes de distribution  du quartz , un  mélange homogène , ou  bien le quartz au toit  et la  pyrite au mur. Mais nous n'avons non pas  des exemples d'une distribution  toute différente : Presque partout  des rognons ou des veines de quartz  dans la masse même de la pyrite. A Grimeli des lentilles de quartz tantôt en dehors même du gîte, tantôt au mur tantôt au toit, tantôt dans la masse même de la pyrite. A Hinderaker (couche  supérieure) le quartz  au centre du gîte, pyrite  au toit et au mur. A ro?tnoes ; les couches se suivent dans l'ordre  suivant Au toit au mur : quartz , pyrite, quartz, pyrite , quartz pyrite quartz. A Kvaal , quartz en lentille  au mur   A Polstadt ; quartz remplissant les affleurements d'un filon presque vertical , pendant que la pyrite   se retrouve en profondeur . La théorie de M. Helland est absolument impuissante à  rendre  compte de tous ces faits. D'ailleurs la quartz est rarement seul ; souvent  il est accompagné de pyrite de  cuivre de  pyrite magnétique quelquefois de magnétite. Ces associations ne pourraient s'expliquer dans les idées de M. Helland  , c'est à dire dans l'hypothèse d'une préparation mécanique que si tous ces minéraux avaient la même densité. Il n'en est rien . Comment expliquer d'ailleurs l'alternance de la magnétite et du quartz en feuilles minces à Lillebo , la présence de la pyrite de cuivre en réticule dans le quartz(Gogthaab) ou en rognons complètement enclavés dans des morceaux de quartz. Tous ces faits sont la condamnation des hypothèses de M . Helland. De plus en beaucoup de points les quantités de quartz sont beaucoup trop considérables pour pouvoir s'expliquer par l'acide carbonique qui se produit dans la formation