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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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des cylindres pour les moulins à sucre ; mais je nt me rappelle pas si ces essais ont été faits en Amé-

différentes anses de la côte que se trouvent les amas

de cette substance les plus étonnans- et les plus

considérables. Une de ces anses , partiCulièrement, est remarquable par la richesse et la beauté du sable qu'elle' renferme, et dont elle est couverte à la profondeur de plusieurs pieds et-sur une étendue de plus d'une demi-lieue : elle est située immédiatement au-dessus

de l'habitation de M. Belle-Isle-Poyen, l'une des plus agréables des plus intéressantes que j'aie vues dans tout cet Archipel ( 1). Il ne me paraît pas douteux que les sables ferrugineux attirables, que j'ai trouvés en Amérique, n'aient une origine volcanique ,'ainsi que ceux des

--environs de_Naples.Toutes les circonstances locales favorisent cette .opinion , comme je l'ai observé en 1788 à l'académie des sciences.. Ceux qu'on voit

à l'île d'Elbe ont probablement une autre origine quant à ceux de Saint-Quay,, si semblables à ceux de la Guadeloupe, il est difficile d'en prouver immédiatement l'origine volcanique; le pays n'offre aucun indice de volcan, et il faut supposer que ces sables sont amenés,,par la :mer, d'un ancien terrain volcanique , recouvert depuis long-temps par roc éan.

A l'égard du parti qu'on peut tirer de cet impor-

tant minéral ,je nesais à quelle époque M. Cas-

tagna a eu l'ingénieuse idée de faire usage du sable

des environs de Pouzzol ; mais je puis assurer qu'ayant téindigné , en 178 5, à quelques habitans instruits de la Cabesterre, combien il serait avantageux d'employer cette source de richesse, on Me répondit qu'on en avait déjà fondu des canons, et (

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En ,7?6,

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rique ou en Europe, et quel en a été le dernier résultat ; au reste , ce n'est pas à la Guadeloupe même qu'on pourrait former un établissement de ce genre à cause du peu de bois qui y existe encore, et qui se détruisait déjà en 1785 , avec une rapidité et un danger dont j'avais cru devoir prévenir le gouvernement. J'ai rapporté de l'Amérique une assez grande quantité de ces Sables ferrugineux que je m'empresse d'offrir aux savantes analyses du citoyen

Vauquelin. Je ne me ferai point un mérite de ce

sacrifice. Je regarde cet hommage aux progrès de l'art comme le fruit le plus utile et le plus Iloiloxabie que je puisse retirer de mes voyages.