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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
Version du 2 novembre 2014 à 13:52 par ::1 (discuter)

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MOLLASSE MARINE; 131 mollasse inférieure estbien caractérisée, comme nous l'avons vu ( | 214) par quelques fossiles spéciaux, surtout par ses oursins ; mais elle en a aussi beaucoup de communs avec les autres assises. Elle se distingue assez nettement de celles-ci lorsqu'elle est dure ou presque purement calcaire ; et souvent alors on en trouve des lambeaux sur les chaînes et les plateaux calcaires, dans des points où il semble que le dépôt des assises suivantes ne s'est pas étendu (Nyons et environs; la Bâtie- Rolland, etc. ). A S.iint-Paul-Trois-Châteaux, la mollasse cal- caire de Sainte-Juste semble former un récif soulevé, autour duquel la mollasse sableuse supérieure se serait déposée sans le recouvrir; et il en est de même dans plusieurs localités des départements voisins, comme l'a montré M. P. de Rouville dans les environs de Montpellier. Cependant toutes ces traces de discontinuité dans le dépôt de la mollasse, toutes ces dis- cordances, plus ou moins réelles, sont locales et ne conduisent pas à une séparation tranchée entre la mollasse inférieure et le reste du groupe. Nous verrons qu'il en est de même entre la mollasse sableuse moyenne qui se relève au pied des chaînes crétacées et les assises supérieures sous lesquelles elle s'en- fonce, à l'est, dans les'plateaux du Bas-Dauphiné. Jusque dans les plus élevées de celles-ci, dans lesquelles sont inter- calées les grandes nappes de lignite de la Tour-du-Pin et autres, nous trouvons encore des fossiles appartenant aux ter- rains tertiaires moyens, ou miocènes, comme ceux ,de la mollasse inférieure. Si quelques derniers dépôts coquilliers du Bas-Dauphiné appartiennent, comme le pensent quelques paléontologistes, aux terrains tertiaires supérieurs ou plio- cènes, ils paraissent être essentiellement . locaux et n'ont pas encore été neltementdistinguésde la mollasse supérieure. Nous sommes portés à conclure de là que le soulèvement des Alpes du Dauphiné, indiqué par M. Elie de Beaumont comme une commotion brusque qui aurait eu lieu après le dépôt de la mollasse, serait plutôt le résultat définitif d'une