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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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NOTES.

NOTES.

« des gaz s'échappent des drains privés ou des égouts publics, il est de la dernière importance que ces gaz soient détruits , autant

11.000, outre les centaines de corps dans les tombeaux des ailes (, et des porches. Le plus souvent les caveaux sont inscrits dans l'aire

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que possible, et nous sommes d'opinion que, par l'emploi des « filtres de charbon, on peut trouver un remède dans beaucoup de (c cas ». (Rapport à la Commission des égouts, par le D' Letheby, inspecteur médical, et M. Daywood, ingénieur de la Cité, i862.) Quant à la dépense par filtre, elle a été de osa francs pour l'installation, y compris les modifications qu'il a fallu faire subir aux cheminées d'aérage, et de 51`,55 pour l'entretien annuel. Mais ces messieurs expriment l'espoir, qui paraît assez fondé, que si le sys-

tème était en vigueur sur une grande échelle, cette dernière charge se réduirait à une dizaine de francs. NOTE h.

Ces travaux ont été entrepris sous la direction du D' Letheby et de M. Grainger, inspecteur du gouvernement. La relation suivante,

empruntée à un compte rendu ofiiciel de 1860, expose des faits caractéristiques des moeurs anglaises. «Les résultats généraux de notre enquête peuvent être exprimés « en peu de mots : tout l'espace utilisable sous le sol des églises a été consacré pendant des siècles à recevoir les morts.fm ne peut

se figurer quelle immense quantité de matière putréfiable a été ainsi déposée : même aujourd'hui certains caveaux regorgent de « matières corrompues ; et tout le long des ailes et des porches « des édifices sacrés se trouvent des tombeaux remplis de restes « humains. Dans la plupart des cas, la seule séparation entre les « vivants et les morts est une mince dalle de pierre et quelques « pouces de terre. C'est une barrière très-imparfaite aux émana« tions nuisibles : aussi, d'une manière lente mais continue, les « produits gazeux de la décomposition se répandent dans l'atrno« sphère de l'église. Parfois aussi, lorsque l'église est éclairée pour « le service du soir, et l'hiver, lorsque l'air est raréfié par la cha« leur des feux, de fortes vapeurs pénètrent à profusion. Il est im« possible de dire quel mal elles ont fait, et combien de personnes, pendant qu'elles assistaient au culte divin, ont respiré une at« mosphère de corruption et en ont reçu des atteintes mortelles. « D'après nos investigations, nous avons trouvé environ 25o ca« veaux sous les églises, dont la moitié sont publics; et quoiqu'il ne soit pas facile d'avoir un dénombrement exact des cercueils « qui y sont déposés, il y a lieu de croire qu'il n'y en a pas loin de

« générale de l'église, les ouvertures étant recouvertes par des pièces de bois ou par des dalles de pierre. Les cercueils sont gé« néralement en plomb, avec une enveloppe en bois, et ils sont fréquemment empilés jusqu'au sommet de layoûte. Lorsque le « bois se pourrit, le poids de la masse supérieure écrase le plomb, « et il s'échappe un liquide impur de l'odeur la plus infecte. Mais outre cette cause de destruction, le plomb lui-même est attaqué

par les gaz délétères des caveaux, et est percé de nombreux « trous, comme s'il était rongé des vers (1. « Dans la plupart des caveaux que nous avons visités, les cer« cueils étaient à tous les degrés de pourriture, et l'atmosphère nauséabonde à l'excès; tellement que dans plusieurs occasions, nous avons été obligés de discontinuer l'inspection pour quelque « temps. L'air chargé d'émanations nuisibles s'échappe nécessairement ; il se répand dans l'atmosphère de l'église ou passe par

« les orifices d'aérage sur la voie publique. Les inspecteurs cons statent qu'il n'y avait pas moins de 1 20 de ces orifices dans la « Cité, dont la plupart étaient à quelques pieds des fenêtres des « habitations.

« Il est à peine besoin de dire que cet état de choses appelle un remède..... Dans chaque cas où cela a été praticable, les caveaux « ont été ventilés, et nous avons fait des fumigations de chlore après quoi, les cercueils ont été arrangés dans un ordre décent,

« sous la direction des autorités locales, et recouverts d'environ 2 pieds de terre sèche, sur laquelle on a mis un lit de charbon « de bois de e à 5 pouces d'épaisseur, et, comme l'efficacité de ces « substances dépend du libre accès de l'air atmosphérique, des « tuyaux de ventilation ont été conduits depuis les caveaux jus« qu'au toit des églises. Toutes les autres ouvertures ont été fer« mées d'une manière permanente, de telle sorte que si quelque « gaz nuisible s'échappait, il serait détourné de l'église ou de la voie

« publique et envoyé dans l'atmosphère supérieure. Là où ces ar« rangements ont été adoptés, la condition sanitaire des caveaux a « été si fort améliorée que les fidèles peuvent maintenant se réunir « dans les églises sans aucune incommodité ni danger. »

(*) A ces deux causes viennent s'ajouter les explosions spontanées des cercueils de plomb, sous la pression des gaz intérieurs, dont plusieurs ont olé relevées dans divers caveaux. Mais cc sont là des effets d'une étendue bien plus limitée.