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EXTRAITS 380 mique; le procédé indiqué par Berzélius et qui est généralement suivi est long et sujet à des chances

d'erreur, quand on fait usage d'acétate de baryte pour éliminer l'acide sulfurique des sulfates. M. Ebel men fait agir simultanément sur la solution des sulfates, du carbonate de baryte et un courant d'acide carbonique; la liqueur finit par contenir de la baryte dissoute à l'état de bicarbonate, et ne retient plus la moindre trace d'acide sulfurique. Les alcalis sont changés en bicarbonates

qui se dissolvent avec une petite quantité de bicarbonates de magnésie et de baryte. On les sépare aisément en filtrant la liqueur, évaporant à siccité chauffant à une assez forte chaleur pour ramener le tout à l'état de carbonate neutre, et reprenant par une très-petite quantité d'eau bouillante , qui ne dissout que les carbonates alcalins sans magnésie ni baryte. L'alumine ne nuit en rien à l'exactitude du procédé qui peut être avantageusement appliqué à la détermination des alcalis contenus dans les silicates alcalifères.

Voici la marche qu'il faut suivre. Après l'attaque par l'acide fluorhydrique et la transformation des bases en sulfates, on ajoute de l'ammoniaque ou du carbonate d'ammoniaque. On élimine ainsi l'alumine, le peroxyde de fer, une portion de la magnésie et de l'oxyde de manganèse. On filtre

et on fait bouillir avec du carbonate de baryte qui décompose empiétement le sulfate d'ammoniaque ; quand une nouvelle addition de carbonate de baryte ne dégage plus de carbonate d'ammoniaque, on traite par l'acide carbonique en opérant comme il est dit plus haut. On évite ainsi d'éliminer le sulfate d'ammoniaque par

DE CHIMIE.

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la calcination, et le dosage des alcalis est rendu plus simple et plus exact.

Sur le carbonate d'alumine, par M. Danson.

( Ann. der chem. und pharm., t. LXXIH , p. 12o.) On trouve dans tous les traités de chimie que le précipité obtenu par un carbonate alcalin dans un sel d'alumine , est de l'hydrate Aro3, HO.

En précipitant l'alun par le carbonate d'ammoniaque, il se forme un volumineux précipité qui, lavé complétement et séché dans le vide, renferme selon M. Danson , 2CO2+ 300.1+ 16 11Q.

Gmelin a déjà cité un carbonate de chrôme. 3C0'

Cr'03-1- 3 HO.

Sur la séparation de l'acide phosphorique des bases en général, et de l'alumine en particulier; par M. H. Rose (Institut, n° 831; P. 389). La méthode proposée par M. Rose pour séparer les bases de l'acide phosphorique, et fondée sur l'emploi du mercure métallique, ne convient plus, suivant ce même chimiste, quand l'alumine se trouve au nombre des bases que renferme la matière dont on veut doser l'acide phosphorique. Dans ce cas spécial, voici la marche que M. Rose propose de suivre :