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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
Version du 4 avril 2023 à 16:37 par GRISONI (discuter | contributions)

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|(96) |[tableau] | |La fabrication des tissus (et accessoirement des vêtements) vient en première ligne ; elle emploie plus du cinquième (22 p. 100) de la puissance totale des machines en activité. A la suite se placent les usines métallurgiques avec 18.5 p. 100 de l'ensemble des chevaux-vapeur, et les mines et carrières avec 15 p. 100. L'industrie du bâtiment arrive au quatrième rang avec près de 12 p. 100, tandis que les industries alimentaire ne sont plus qu'au cinquième, avec 11p. 100. L'agriculture tient le sixième rang seulement dans l'échelle des puissances. |C'est à cette dernière industrie cependant qu'appartient le premier rang si l'on considère le nombre des chaudières ; elle n'occupe pas moins, en effet, de 23 p. 100 du total. Les industries alimentaires comprenant les sucreries, les minoteries, les distilleries, ect, l'industrie des tissus et vêtements, enfin les usines métallurgiques forment les trois groupes dans lesquels on compte, après l'agriculture, le plus grand nombre de chaudières. |L'emploi de la vapeur a continué à se développer dans toutes les branches d'industrie. |- En Algérie, l'agriculture et les industries alimentaires sont les deux branches qui emploient le plus grand nombre de chaudières et qui disposent de la plus grande puissance motrice ; l'industrie du bâtiment vient en troisième ligne. | |Voitures à vapeur. - Le nombre des voitures à vapeur a passé de 52 à 63 dans le courant de l'année, et leur puissance, de 185 à 227 chevaux, ce qui représente une moyenne de 3.6 chevaux par automobile. |Les voitures à vapeur, comme on le voit, sont encore en nombre minime. Mais il convient de signaler à côté d'elles les autres voitures mécaniques mues par le pétrole ou l'électricité. La déclaration pour celles-ci n'est pas obligatoire, de sorte que le chiffre n'en est pas exactement connu. La statistique en a relevé 158 en 1895 ; mais ce chiffre ne représente certainement qu'une partie du nombre total. | | |(97) |Distribution des appareils à vapeur et de la puissance motrice par département. - Les départements du Nord et de la Seine disposent ensemble du cinquième des appareils existant en France. A la fin de 1895, le département du Nord possédait 8,313 chaudières en activité disséminées dans 3,953 établissements ; la Seine le suivait avec 7346 chaudières réparties entre 4,919 usines. |Après eux, par ordre d'importance, se classent les 20 départements suivants dans lesquels le nombre des chaudières varie de 3,000 à 1,000 : Rhône, Pas-de-Calais, Loire, Seine-Inférieure, Bouches-du-Rhône, Seine-et-Oise, Aisne, Saône-et-Loire, Somme, Oise, Seine-et-Marne, Gironde, Loire-Inférieure, Meurthe-et-Moselle, Isère, Gard, Allier, Vosges, Ardennes, Marne. A leur suite, les serrant de près, viennent l'Hérault, le Cher et l'Eure. |Au point de vue de la puissance motrice, c'est encore le Nord qui tient la tête de nos départements ; avec ses 162,500 chevaux-vapeurs, près du septième du total, il laisse loin derrière lui la Seine, qui n'en possède que 99,000. Après ces deux départements, viennent le Pas-de-Calais (71,000 chevaux-vapeur), la Loire et Meurthe-et-Moselle (62,000 chacun), la Seine-Inférieure (50,000), les Vosges (45,000), Saône-et-Loire (44,000), le Rhône (29,000), les Bouches-du-Rhône (28,000), l'Oise (20,000) et la Loire-Inférieure (20,000). | |II. - CHEMINS DE FER. | |Les renseignements statistiques compris sous cette rubrique s'applique non seulement aux voies ferrées d'intérêt général ou local, mais encore à tous les embranchements industriels et divers et aux lignes de tramways à vapeur. Les appareils qui les desservent se divisent en deux classes : 1° les machines locomotives ; 2° les appareils fixes ou locomobiles. | |Locomotives en activité. - Le nombre et la puissance des locomotives en activités sont indiqués dans le tableau suivant, en regard des longueurs kilométriques exploitées : | |[tableau] | |Mines. - Statistique. |ECOLE DES MINES de Paris |Bibliothèque