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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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Chapitre XI Critique de la théorie de  M Helland M. Helland  après avoir adopté la théorie sédimentaire , y a  ajouté des hypothèses de détail qui prétendent  rendre compte de tous les faits . Après le dépôt des schistes argileux, selon lui il s'est répandu au fond des mers , une race d'animaux sans doute à organisation très simple et qui vivaient souvent en société en certains points. A la même époque  la mer fut envahie par des émanations souterraines qui la chargèrent de sulfate de fer et de cuivre . Ces sulfates réduits au contact  des matières organiques ont donnée des sulfures de fer et de cuivre et de l'acide carbonique. L'acide carbonique à son trouvant des silicates en dissolution dans l'eau les décomposa en donnant naissance à un dépôt de quartz. A l'appui de cette théorie M. Helland  cite une expérience  de laboratoire due a M ; Bischof. Ce chimiste mit dans un vase de l'eau tenant 1/10000 de sulfate de soude, du cuivre , une lame de couteau  et un  peu d'argile. Puis il boucha ce vase et laissa bouché pendant 3 an et demi.  Au bout  de ce temps il trouva au fond du  vase un dépôt dans la composition duquel entraient le sulfure de fer et la silice. Certes on pourrait nier la possibilité d'une pareille action de réduction du moins en petit; on a trop d'exemple d'animaux  pyritisés , d'ammonites  par exemple  dont l'intérieur est rempli de pyrite de fer et l'explication  [illisible] une réduction chimique peut apparaître dans ce cas assez  vraisemblable. Mais peut t'elle se reproduire  aussi facilement  sur une  échelle plus grande sur une échelle assez considérable pour donner naissance à de gîtes tels que ceux  de Vigmoes? Rend -elle compte de tous les  faits observés sur les gîtes   qui  nous occupent? C'est ce qu'il y a de bien examiner en quelques mots. Les eaux de la mer à  cette époque ne  pouvaient être chargées de sulfates de fer et de cuivre neutre ; sans quoi on ouvrait en un dépôt dont la formule  eût  été FeS ou F 2 ? 3 et non Fe 7S2. Il faut donc admettre qu'outre le sulfate de fer et celui de cuivre , la mer contenait de l' acide  sulfurique. De plus il est tout à fait improbable que les  quantités de ces matières contenues dans les eaux de la mer aient été bien considérables. En effet on ne saurait admettre  qu'une immense masse animale d'une puissance qui aurait dû atteindre 10 à 15 mètres quelquefois se soit trouvée subitement en présence des sulfates dissous amenés dans  la mer par quelque catastrophe ait été par ce contact  était