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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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|En ce qui concerne les métaux précieux, il n'a pas été possible d'établir des chiffres de consommation. La France importe chaque année des quantités considérables de cendres d'orfèvre, dont on ne connaît pas le rendement en or et en argent. On a pu voir toutefois, à la page précédente, que l'exportation de ces métaux consistant principalement en articles de bijouterie et d'orfèvrerie, si l'on ne fait pas entrer en ligne les quantités servant de numéraire, a dépassé l'importation de 2, 128 kilogrammes pour l'or et de 22,976 kilogrammes pour l'argent.
 
|En ce qui concerne les métaux précieux, il n'a pas été possible d'établir des chiffres de consommation. La France importe chaque année des quantités considérables de cendres d'orfèvre, dont on ne connaît pas le rendement en or et en argent. On a pu voir toutefois, à la page précédente, que l'exportation de ces métaux consistant principalement en articles de bijouterie et d'orfèvrerie, si l'on ne fait pas entrer en ligne les quantités servant de numéraire, a dépassé l'importation de 2, 128 kilogrammes pour l'or et de 22,976 kilogrammes pour l'argent.
 
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|''Quantité des différents métaux contenus dans les minerais extraits en France pendant l'année 1895. - Les renseignements généraux qui concernent la production des usines métallurgiques s'appliquent indistinctement aux métaux obtenus par le taitement de minerais indigènes et de minerais étrangers importés.
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|''Quantité des différents métaux contenus dans les minerais extraits en France pendant l'année 1895. - Les renseignements généraux qui concernent la production des usines métallurgiques s'appliquent indistinctement aux métaux obtenus par le traitement de minerais indigènes et de minerais étrangers importés. D'autre part, comme on l'a vu au chapitre 1er de cet exposé, la France exporte annuellement une notable partie tributaires de l'étranger sous ce rapport.
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|Il n'est plus extrait en France, depuis quelques années, de minerai de cuivre ne de minerai d'étain ; on n'y a jamais exploité le minerai de nickel. En ce qui concerne le minerai de plomb, notre extraction est loin de suffire à nos besoins. Pour l'antimoine, la quantité totale de métal contenue dans nos minerais dépasse notablement celle de la production de nos usines.

Version du 1 avril 2023 à 16:19

| (90) |et l'Allemagne nous ont fourni le zinc ; l'Angleterre, les Etats-Unis d'Amérique, le Mexique, le Chili, le cuivre ; les Indes nous ont envoyé l'étain. Quant au nickel, il provient indirectement de la Nouvelle-Calédonie. | |Consommation des métaux usuels. - Elle s'établit approximativement en ajoutant aux métaux produits en France, dont le détail précède, les quantités importées, et en déduisant du total les exportations. C'est ainsi qu'ont été obtenus les nombres ci-dessous, qui représentent la consommation de la France en 1895 ; les chiffres placés à leur suite font connaître la part pour laquelle la production des usines françaises de gros œuvre entre dans la consommation. | |[tableau] | |En ce qui concerne les métaux précieux, il n'a pas été possible d'établir des chiffres de consommation. La France importe chaque année des quantités considérables de cendres d'orfèvre, dont on ne connaît pas le rendement en or et en argent. On a pu voir toutefois, à la page précédente, que l'exportation de ces métaux consistant principalement en articles de bijouterie et d'orfèvrerie, si l'on ne fait pas entrer en ligne les quantités servant de numéraire, a dépassé l'importation de 2, 128 kilogrammes pour l'or et de 22,976 kilogrammes pour l'argent. | |Quantité des différents métaux contenus dans les minerais extraits en France pendant l'année 1895. - Les renseignements généraux qui concernent la production des usines métallurgiques s'appliquent indistinctement aux métaux obtenus par le traitement de minerais indigènes et de minerais étrangers importés. D'autre part, comme on l'a vu au chapitre 1er de cet exposé, la France exporte annuellement une notable partie tributaires de l'étranger sous ce rapport. |Il n'est plus extrait en France, depuis quelques années, de minerai de cuivre ne de minerai d'étain ; on n'y a jamais exploité le minerai de nickel. En ce qui concerne le minerai de plomb, notre extraction est loin de suffire à nos besoins. Pour l'antimoine, la quantité totale de métal contenue dans nos minerais dépasse notablement celle de la production de nos usines.