Annales des Mines (1849, série 4, volume 15) [Image 247]

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SUR LES PUITS NATURELS 484 illaestricht, a complété, il est vrai, la description

des orgues géologiques; mais il y a ajouté des inexactitudes et des erreurs (:). Après lui, Bory de Saint-Vincent a donné dans son ouvrage, un peu trop riche d'imagination, sur le Petersberg (2), la description détaillée et le dessin des Orgues gécdogiques. Il s'est laissé aller à reproduire avec plus de détails encore les idées géologiques de Gillet de Laumont, sans être, suivant moi , plus heureux sous ce rapport que son devancier.

OU ORGUES GÉOLOGIQUEs.

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bancs qui ne diffèrent pas d'une manière bien tranchée. Le système supérieur forme la roche dans laquelle se trouvent les vastes carrières souterraines du Petersberg, ainsi que celles -de Fauquemont et de quelques autres localités des environs. Le tuf crayeux ou craie tufau a une couleur

jaunâtre et une structure grenue, tendre et vraiment de tuf. Il s'y trouve des couches composées tout entières de fragments de coquilles, coraux et échinides agrégés ensemble; c'est là que se présentent les pierres à feu !loi' âtres des bancs supé-

J'ai visité moi-même le Petersberg plusieurs

fois, et en dernier lieu , il y a une vingtaine

rieurs; elles gisent isolées et espacées sous la forme de tubercules et de rognons, elles ne se

d'années, avec mes deux amis MM. d'OEvnhansen et de Dechen. Dans une notice qui avait pour but la partie technique de l'exploitation des carrières, ils ont décrit, mais d'une manière abrégée, les orgues géologiques (3). Les communications suivantes sont le résultat des comparaisons que j'ai établies entre tous les documents ci dessus

trouvent.jamais réunies en conclus. Au contraire, Je massif inférieur peut être considéré comme commençant la où l'on trouve des lits comparus de pierres à feu, dont les premières, celles de la partie supérieure, sont encore noirâtres, mais qui prennent peu à peu en descendant une teinte plus

mentionnés et mes propres observations à l'époque

En même temps qu'apparaissent les couches de silex, le tuf perd sa texture grenue et il est remplacé peu à peu par une véritable craie blanchâtre et impure. La transition entre les deux massifs a

de mes visites au Petersberg; visites que j'aurais désiré pouvoir renouveler encore une fois. La craie titrait de Maestricht, qui, d'après les examens les plus récents et les plus complets de ses restes organiques, ne peut ètre séparée comme terrain à part de la craie blanche des autres contrées, mais doit être ratiaehée géologiquement à cette formation, se divise en deux systèmes de Journal des Mines, f0214, octobre1814, p. 241. Voyage souterrain , ou description du plateau de Saint-Pierre d, Maestricht et de ses vastes cryptes; par le colonel Bory de Saint-Vincent. Paris, 1821. Archives de Karsten. Tome XI, 1826, p. 200.

lieu d'une manière si insensible que cette division ne peut être guère considérée que comme artificielle (1).

La surface est recouverte, par endroits, d'une alluvion composée de galets quartzeux et de sable. Sur la montagne on ne trouve guère qu'un sable lin provenant du tuf désagrégé. (I) Voyez Dumont. Mémoires sur la constitution géologique de la province de Liége. Bruxelles, 1832, p. 314 et suiv.