Annales des Mines (1847, série 4, volume 12) [Image 268]

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HISTORIQUE

un prêle fossile d'environ 0112,75 de diamètre inter-

calé entre les bâtardes, perpendiculairement à ces

deux couches, et dont la surface est recouverte d'une mince pellicule de charbon. Les travaux de la bourrue sont du "juin dés. La bâtarde inférieure dont la puissance est de

Procès-verbal de

ou',8o, plonge assez rapidement vers le Nord. L'eau qui afflue dans la partie basse de la mine, gêne beaucoup les travaux. Il serait convenable de

battre en retraite, en remontant vers le puits Saint-Esprit. On laisserait ainsi dans l'aval-pendage des couches, un massif intact qui servirait de digue

protectrice contre l'irruption des eaux, dans les nouveaux champs d'exploitation qui seront ouverts

plus tard dans cette localité. La bourrue est toujours inondée.

L'extraction journalière s'élève, au puits du Saint-Esprit, à 45 bennes de 4 hectolitres, soit I 8o hectolitres. CONCESSION DE COMBE-PLAINE (98 hectares). Ordonn. du 16 octobre 1825. Concess. : MM. MADIGNIER Ct COMp.

Trois couches sont exploitées dans la concession

de Combe-Plaine ce sont la bâtarde inférieure, la bourrue et celle dite Gentille. Deux champs d'exploitation : -10 Exploitant : M. Bonnard.

Puits de l'Espérance, Saint-Martial et SaintPierre. Ces trois puits ont été creusés depuis 1834, et sont actuellement épuisés, à l'exception du puits Saint-Pierre, qui est le seul en activité.

Le puits de l'Espérance traverse la bâtarde, à 59 mètres, et la bourrue à 91 mètres. Quelques chantiers se sont avancés dans la première couche, vers le ruisseau de Frigerin. Il s'y infiltrait

DES MINES DE RIVE-DE-GIER.

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une petite quantité d'eau, venant d'anciens puits creusés jadis sur la rive droite de ce ruisseau. Le puits Saint-Martial a 31 mètres de profon, deur, jusqu'à la bâtarde. Il n'a pas été foncé jusqu'à la bourrue, qui a été entièrement enlevée par le puits de l'Espérance. Le puits Saint-Pierre a rencontré la bâtarde à 102 mètres, et la bourrue à i 14 mètres ; c'est le plus profond. Il communique par la bâtarde, avec le puits Saint-Constant, et par la bourrue, avec celui de l'Espérance. no Exploitants : Dépolis, Maigre et Gu. Puits Boisforest , Saint-Constant, Déplaude; fendue des Bruyères. Le puits Boisforest est le seul qui soit en chômage. Il date de 1833, et a traversé la Gentille

à 44 mètres. Le schiste primitif a été atteint à 6o mètres de profondeur. Le puits Saint-Constant (1837) a découvert la bâtarde à 22 mètres, et la bourrue à 64 mètres ; ces deux couches ont été exploitées jusqu'à ce jour. Le puits Déplaude a au moins 4o ans de date. Il a rencontré la Gentille à 42 mètres du sol. Ce puits, qui était abandonné depuis longtemps, a été remis en activité en 1842. Un incendie s'y est déclaré à la fin de l'année, et a entraîné la fermeture d'une partie des travaux. La fendue des Bruyères a été ouverte au commencement de l'été de 1842, dans l'affleurement de la bâtarde qui incline de 45 degrés vers le NordOuest. Elle a un développement d'environ 6o mètres. Les chantiers qu'on a ouverts sur la droite, laissent suinter une quantité d'eau notable, qui annonce la proximité d'anciens travaux inondés. Ceux qu'on a pratiqués à gauche ont été arrêtés par