Annales des Mines (1847, série 4, volume 12) [Image 265]

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HISTORIQUE

dans la concession voisine avant que celle de la Pomme ait été instituée. Le puits Saint-Jean (t 812) a traversé à 54 mètres une couche de houille de 1'1,20 de puissance et à 87 mètres une seconde couche de même épaisseur, mais d'une qualité inférieure. Il est probable que ces deux couches ne sont autres que la bâtarde et la bourrue. On a continué le creusement du puits dans le but de rechercher de nouveaux gîtes;

mais, à go mètres, on a rencontré le schiste micacé primitif. Le puits Saint-Jean a servi à l'extraction de la houille jusqu'en 1829. On l'a remis en activité en 1837 , seulement pendant quelques mois, et on l'a enfin abandonné. Le puits du Télégraphe (1813) a atteint la bâtarde à 85 mètres. Il a suivi les mêmes phases que le précédent, avec lequel il communique. Le puits Gagnières (1811) est situé près du ruisseau de Frigerin à peu de distance des affleurements. Il a rencontré à 35 mètres la bâtarde inférieure, dont l'épaisseur était de on',5o à om,6o; abandonné depuis 1816. Le puits Mathevon (181o) a traversé la bâtarde

à 58 mètres, et est resté en activité jusqu'en 1816. On l'a repris en 1827 pour le foncer jusqu'à la bourrue, qui a été atteinte à 94 mètres. Cette couche n'avait qu'une épaisseur de on',5o à om,7o. On y a fait quelques travaux de reconnaissance et on a abandonné le puits en 1838.

Le puits de l'Union (1837) est tombé sur un crin. Une percée à travers bancs, ouverte à 129 mètres du jour, a rencontré la bâtarde et la bourrue qui forment presque le prolongement l'une de l'autre. Une assez grande quantité d'eau affluant dans la première couche du côté des an-

DES MINES DE lilVE-DE-GIER.

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ciens travaux du puits Laurent, a amené son abandon en 1840. Ce puits ne communique avec aucun autre.

Le puits Brossy a été creusé à peu près en

même temps que le puits Belingard. Il a traversé la bâtarde à 102 mètres. On a fait, dit-on, quelques travaux dans cette couche en 1827; mais il n'existe pas de données bien certaines sur cette fosse.

Le puits Saint-Dominique (1829) a atteint la bâtarde à 84 mètres et la bourrue à 125 mètres; ces deux couches ont été l'objet d'une exploitation assez active pendant quelques années; mais les travaux s'étant approchés de ceux du puits Laurent, il arriva dans la mine un volume d'eau considérable qui força de suspendre l'extraction en 1834. Ce puits était desservi par une machine à chevaux.

Le puits Saint-Victor (1827) a rencontré la

bourrue à titi mètres. Il a été mis en chômage en même temps que le puits Saint-Dominique, avec lequel il est en communication.

Le puits Saint-Charles, creusé vers 183o, a traversé la bourrue à environ ioo mètres; abandonné en 1833. Le puits Mondocien (1838) a atteint à 33 mètres du jour les deux bâtardes bien caractérisées. Elles ont chacune ou',7o à om,8o de puissance, mais seulement dans un petit rayon; car, à trèspeu de distance du puits, la bâtarde supérieure devient inexploitable. En chômage depuis 1839. Le puits Saint-Claude (1827) a rencontré la couche inférieure à une prolbrideur &environ loo mètres. Il n'a été en activité que pendant trois ou quatre. ans.