Annales des Mines (1847, série 4, volume 12) [Image 261]

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HISTORIQUE

Toutes les couches de houille qui existent dans .1a 'concession des Grandes-Flaches se retrouvent dans celle de la Catonnière ; mais la grande masse ne s'étend pas sur toute la superficie de ce dernier

périmètre ; elle se perd au Nord entre les puits Faure et du Replat, et à l'Ouest près des anciens puits de la Videlle et des Amandiers. Cette couche n'existe donc qu'au midi sur une surface égale au quart environ de celle de la concession. Elle est

maintenant complétement épuisée. Quant aux

bâtardes, elles offrent encore quelques ressources aux puits vieux du Cerisier, Faure et Buer. Enfin la bourrue est presque intacte. Ces couches sont. généralement peu inclinées et sont affectées de nombreux accidents. On les a exploitées anciennement par piliers et galeries, faute de connaître le système des grandes tailles, qui aurait pu s'y appliquer avantageusement. La galerie dite des Grandes-Flaches sert à l'écou-

lement naturel des eaux qui affluent dans les travaux situés au-dessus de cette galerie. On desséchait autrefois les chantiers inférieurs eu élevant l'eau qui s'y répandait jusqu'au niveau de la galerie d'écoulement. Les travaux nécessaires pour l'asséehement des mines de la Catonnière s'exécuteront clans la concession des Grandes-Flaches, où les couches forment un léger bas-fond. Procès-verbal de

Les travaux du puits vieux du

visite du"Ina" Cerisier sont ouverts dans la petite mine de la Dé-

couverte, qui a environ t mètre de puissance et qui est divisée en deux parties à peu près égales par un lit de schiste de ona,20 d'épaisseur. Pour abattre la houille on fait un havage dans ce schiste et on provoque l'éboulement du toit; puis on en-

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DE:. MINES DE RIVEIJEG1ER.

lève à l'aide de coins la partie inférieure de la cou-

che. L'exploitation a lieu d'ailleurs par grandes tailles et remblais. L'aérage s'opère du puits vieux au puits neuf. On extrait par jour ioo hectolitres de charbon , qui renferme beaucoup de schiste eu mélange. On ne l'exploite il est vrai que pendant l'hiver pour le chauffage domestique. CONCESSION DE MONTBRESSIEUX (50 hectares). Ordonn. du 26 octobre 1825.

Concess. : MM. BÉTHENOD et COMp.

Les puits visibles au jour sont ceux dits des Limites, des Bruyères, du Rocher, grand puits Bel-Air, petit puits Bel-Air, Saint-Joseph , SaintAntoine ou des Alouettes, Sainte-Mélanie, Bethenod , Jamen , Chambeyron et Bressieux. La plupart, d'entre eux sont en chômage. Le puits des Limites (1800) a servi à l'exploitation des bâtardes, au moyen d'une percée prise au niveau de la grande galerie d'écoulement à 92 mètres de profondeur. On l'a approfondi en 1822, et on a découvert la bourrue par une galerie au rocher ouverte à 109 mètres du jour. Ce puits a été abandonné en 1826. Le puits des Bruyères (1798), situé en dehors

de la grande couche, a atteint les bâtardes à Il a été 115 mètres, et la bourrue à 145 mètres. activité de I82. suspendu en 18o6, puis remis en

époque à laquelle il a été définitivement abandonné par suite de l'abondance des eaux qu'il fallait élever à l'aide d'une machine à vapeur. Le puits du Rocher (1795) était compris dans le à 1839,

même champ d'exploitation que le puits des

Bruyères, et a été abandonné comme ce dernier en 1839. Il traverse les bâtardes à to7 mètres, et la bourrue à 131 mètres.

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