Annales des Mines (1847, série 4, volume 12) [Image 258]

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HISTORIQUE

DES MINES DE RIVE-DE-G1ER.

profondeur et qui n'a traversé que les bâtardes. On a fait dans ces couches quelques galeries en

volume d'eau qui peut-être ne dépassait pas

t 835; mais les exploitants n'étant pas d'accord sur la marche à donner aux travaux, le puits a été fermé l'année suivante. La concession de la Verrerie possède les mêmes couches de houille qui existent au-dessus du Crin transversal à la vallée du Gier dans les concessions

du Couloux et du Couzon. La puissance de la grande masse est de 2`°,7o, celle de chaque bâtarde de 1m,15 et celle de la bourrue de /,5o. Cette der-

nière n'a été découverte, il est vrai, qu'au puits Bourguignon; mais il n'y a pas de doute qu'elle ne s'étende dans tout le périmètre de la Verrerie puisqu'elle a été reconnue dans les mines environnantes.Toutes ces couches ont été exploitées par piliers et galeries. Le toit des bâtardes et de la bourrue était bon; mais celui de la grande masse était composé, comme à Couzon, d'une certaine épais-

seur de schiste tendre qu'on soutenait à grands frais. Nous avons vu, en parlant de cette dernière mine, comment on tire aujourd'hui partie de ce schiste, qui n'est autre chose que le nerf-blanc, pour faciliter l'abattage du charbon. La concession de la Verrerie oflre encore beaucoup de ressources. En effet, le territoire voisin des Grandes-Flaches est encore vierge et les couches inférieures sont presque intactes. Tous les puits foncés au Sud dans cette concession ont été abandonnés par suite de l'affluence des eaux ; mais celles-ci n'étaient sans doute pas aussi abondantes qu'on le pensait, et la mauvaise organisation des machines jointe au peu d'habileté des mécaniciens expliquerait facilement l'obstacle insurmontable que pouvait présenter un

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3.0oo hectolitres en 24 heures. Quant aux eaux qui se répandent dans les travaux du Nord, elles peuvent être attribuées à la galerie d'écoulement des Grande-Flaches qui est en très-mauvais état entre les puits Bourguignon et de la Compagnie (concession des Grandes-Flaches). Comme conséquence de cet état de choses, l'eau reflue dans les travaux du puits Combelibert (Grandes-Flaches), puis dans ceux du puits Bourguignon. Il serait nécessaire de réparer cette galerie et d'encaisser l'eau partout où l'on observerait des fissures

dans le rocher. Ce travail, fait avec soin, pourrait entraîner une dépense de 8.000 à 10.000 francs. CONCESSION DES GRANDES-FLACHES (50 hectares). Décret impérial du 7 octobre 1809. - MM. BONNARD et Comp.

On connaît dans cette concession cinq couches exploitables, qui sont : la petite mine de la Découverte, la grande couche, les deux bâtardes et la bon rrue.

Le puits vieux Combelibert remonte à 1780. Il a rencontré la grande masse à environ 4o mètres du jour, les bâtardes à 64 mètres, et la bourrue à 108 mètres. C'est le seul puits de la concession qui ait été foncé jusqu'à cette dernière couche, qu'il a atteinte en 1832. Il porte une machine à vapeur

de 20 chevaux. Les travaux de ce puits ont été inondés en 184o, par suite du mauvais état de la galerie d'écoulement des Grandes-Flaches. Une pompe mue par la machine élevait l'eau jusqu'au niveau de cette galerie. Le puits neuf Combelibert, creusé en 1825, a

atteint la grande masse, à 66 mètres, et les bâ-