Annales des Mines (1847, série 4, volume 12) [Image 223]

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DES MINES DE RIVE-DE-GIER.

HISTORIQUE

445 en 1822. 11 a 288 mètres de profondeur. Ce puits a rencontré deux petites couches de houille, l'une à 240 mètres, de orn,3o à om,4o d'épaisseur; l'autre d'une puissance de orn,3o à lm,6o, à 280 mètres. On a pratiqué dans la première une

deux mines. Le chemin d'air aboutit à la percée à travers bancs du puits Devarey, qui se trouve audessus de la grande couche à 195 mètres de pro-

fondeur. Il existe une deuxième entrée dans la couche à 216 mètres, une troisième entrée au-

galerie de reconnaissance dirigée vers le puits Henry ( Corbeyre). Une autre galerie a été ou-

dessous de la couche, enfin une quatrième galerie

dans le rocher dirigée contre l'amont-pendage de la bâtarde. Avant que le puits Saint-Romain ne fia achevé, l'air venant de Grézieux descen-

verte dans la seconde Vers le puits Saint-Mathieu. Ces deux galeries avaient chacune 8o mètres au

. moins de développement. Le puits Saint-Denis est abandonné depuis 1828. Le puits d'Assailly date de 18 1 o et n'a rencontré aucune couche de houille. 11 a été mis en communication avec le puits Henry par une galerie au rocher, dont l'entrée se trouve à 232 mètres du jour. Ce puits a servi à l'extraction de la houille pendant 3 ans. Les travaux qu'on y a exécutés au Nord-Ouest et à l'Ouest, ne forment avec ceux du puits Henry qu'un même champ d'exploitation. La couche, dont l'épaisseur est de 5 à 6 mètres, semble se relever rapidement à l'Ouest au contact d'un crin qui existe à proximité de la maison Jackson. Une galerie au rocher, à 16o mètres du jour, a aussi atteint une couche de

dait dans les travaux de la deuxième et de la troisième entrée et sortait par le puits Devarey. L'aé-

rage n'était donc pas continu dans la bâtarde.

Aujourd'hui l'air entre par le puits Saint-Romain et sort par le puitS Devarey, quoique ce dernier soit beaucoup plus profond que le précédent, et que son orifice soit à un niveau inférieur à celui .du premier puits. Le transport des charbons a lieu par des chevaux dans la partie haute de la mine-, et par des traîneurs dans la partie basse. Le puits Saint-Romain a été creusé en 1842. Une galerie dirigée vers le Nord-Ouest à 120 mètres du jour, 'a traversé deux fois et à .8 mètres d'intervalle la grande masse, qui forme un repli

très-prononcé en cet endroit. Cette couche est

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parfaitement caractérisée par la présence du nerf-

blanc; son épaisseur est de 7 mètres. Le puits Saint-Romain a été approfondi de 3o mètres audessous de la galerie dont il vient d'être question, et n'a traversé aucune veine de houille. On avait espéré atteindre la grande masse à ioo mètres environ de profondeur; mais les espérances qu'on avait conçues, et qui d'ailleurs étaient très-ratiMInelles , n'ont pas été réalisées. 30 Assailly. Le puits Saint-Denis a été ouvert

2 à 3 mètres de puissance ayant tous les caractères

d'une bâtarde; mais cette couche se redressait brusquement au Sud, l'air manquait, le foisonne-

ment y était considérable. On l'abandonna en 184°.

40 Dorlay. Le puits Saint-Philippe a été creusé

en 1838 sur la rive droite du Dorlay, par une compagnie à laquelle les concessionnaires du Reclus ont fait une cession de 3o.000 mètres carrés

environ. Ce puits est parvenu à une profondeur de 17o mètres sans rencontrer aucune couche de