Annales des Mines (1847, série 4, volume 11) [Image 298]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

MINÉRALOGIE. 594 Sur la présence de l'IODE et du inômE dans

les eaux de source de Munich; par M. Buchner. (Instit. , n° 451, p. 220.) J'ai rencontré , dit l'auteur, à plusieurs reprises, l'iode et le brôme dans les eaux provenant des sources près la caserne de Hofgarten , à Munich, qui alimentent le laboratoire pharmaceutique de l'université. La proportion de ces deux

1

craie. Elle est douce, alcaline et remarquable par la grande quantité de sels de soude qu'elle renferme. M. Graham n'y a pas rencontré de potasse. Quand on l'évapore à un très-haut degré , il s'y forme un dépôt de carbonate et de phosphate de chaux. Si on évapore à sec cette portion de l'eau

et que l'on fasse rougir le résidu, en reprenant par l'eau distillée., on obtient une liqueur qui

corps y est extrêmement peti te, mais suffisante pour

donne, avec le sel d'argent, le précipité jaune des

être reconnue avec certitude par les réactifs.Pour cela, je nie suis servi d'un résidu d'une chaudière à vapeur alimentée avec cette eau pendant plusieurs mois. L'évaporation de ce résidu a donné beaucoup de gypse cristallisé, puis du sel marin, du nitrate de chaux et enfin des eaux mères brun foncé, consistant en nitrates et chlorures de cal-

phospha tes.

L'eau du puits profond creusé dans la brasserie de MM. Combe et Delafield , à Long-Aire, a laissé sur 4"`.,54, 3,5 de matières solides composées de :

brôme dans ces débris, on décompose la liqueur

Carbonate de soude. . . Sulfate de soucie Chlorure de sodium. . . Carbonate de chaux. . . Carbonate de magnésie. Phosphate de chaux. . .

parie carbonate de soude ; on sépare les carbonates

Silice.

cium et de magnésium, sels ammoniacaux et débris organiques. Pour reconnaître l'iode et le

,

595

EXTRAITS.

terreux, on évapore à sec et l'on calcine pour détruire les matières organiques. On pulvérise le résidu et on le traite par l'alcool , puis on évapore à siccité. Le résidu salin dissous dans un .peu d'eau

donne facilement les réactions du brôme et de l'iode.

Sur l'existence de l'acide phosphorique clans les eaux souterraines du bassin de Londres; par M. Graham. (Instit., n° 654, p. 68.)

On obtient cette eau en perçant l'argile de Londres, qui forme une couche imperméable de près de o mètres. Cette eau coule à travers la

Phosphate de fer

20,70 42,94 22,58 10,96 1,92 0,34,

0,43 0,79 100,66

La végétation des conferves verts dans cette eau est très-rapide. Il serait intéressant de rechercher si l'acide phosphorique ne serait pas le principe fertilisant de certaines eaux renommées pour l'irrigation.

Analyse des EAUX de la source dite Kreuz-

brunnen , à Marienbad; par M. C. Kersten. (Annuaire de Freiberg, 1846.)

La densité de cette eau et de 1,009, à la température même de la source i 0,85 C.