Annales des Mines (1846, série 4, volume 10) [Image 315]

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C'est ordinairement de 15 à 18 impulsions par minute , au plus, pour les schlamms grossiers, et 3o à 4o pour les schlamms fins. Mais comme

dans le premier cas la secousse est élastique, chaque oscillation produite par le valet se trouve suivie de 12 à 4 oscillations secondaires qui deviennent de plus en plus petites et de plus en plus accélérées. Inclinaison

de la table.

L'inclinaison de la table ( neigüng) doit généralement être forte dans le travail des schlamms

grossiers, et., diminuer jusques à un minimum correspondant au plus haut degré de finesse des boues. On la règle ordinairement de 5T.,' p. 0/0 à 7 p. o/o pour des schlamms grossiers, à 8 p. o/o si ces sch/anims sont très-plombeux; à 4 p. o/o pour les schlamms moyens, et à 2 1, p. o/o pour les schlamms fins. Épaisseur de la trübe.

La teneur de la triibe en matières solides, (dickfiiissigleeit der trübe) est de 3o à 4o liv. par pied cube pour les schlamms grossiers, de 15 liv. pour les schlamms moyens, et de 8 à ii

OU Ï 2 liv. au plus pour les schlarnms fins. On la règle facilement en ouvrant plus ou moins les ro. binets du canal à eau. En général, si elle est trop

forte, la séparation des gangues sur la table

629 formément sur la table en une couche très-mince ; A SCIIEMNITZ (BAsse-noNoRin).

PRÉPARATION MÉCANIQUE

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lieu que péniblement, at l'on travaille avec perte ; si elle est trop faible, par contre, le travail ne marché que très-lentement. Signes d'une On admet dans les laveries de Schemnitz bonne allure de comme signes d'une bonne allure de la table.: la table.

t° Les schlichs qui se déposent Suit la table doivent y former un coin montant régulièrement de la queue vers la tête, et être tellement tassés qu'on ne puisse y enfoncer le doigt. La surface dé ce coin doit être parfàitement plane; OIl faut voir la trübe couler et s'étendre uni-

3' Les ondes provoquées dans cette couche à chaque secousse doivent avoir disparu complètement à l'instant de la secousse suivante;

4° Lorsque l'opération marche bien, on voit ordinairement apparaître sur la table une série de petites raies longitudinales et de différentes cou-

leurs qui se forment vers la queue et atteignent en remontant jusques à la moitié ou aux deux tiers de la longueur de la table; 50 L'essai de l'augette à main (sicherprobe) des matières qui se sont déposées sur le tiers inférieur de la table ne doit mettre en évidence que des gangues. Par contre, le même essai pratiqué sur les matières déposées à la tête doit donner un schlich parfaitement pur. Après un espace de temps qui varie beaucoup suivant la nature des schlamms élaborés (depuis

Curage de la table.

4 ou 5 heures jusqu'à un jour, deux jours ou même trois jours), le dépôt de schlich a atteint vers la tête de la table une épaisseur de 0m,22 de sorte qu'on ne pourrait continuer le travail sans courir le risque de faire déborder la trübe. On procède alors au curage (abraumen, aussi nommé abheben, abstechen des heerdes). Cette opération consiste à enlever, au moyen d'une pelle carrée de om,35 de côté, la totalité du dépôt qui s'est formé sur la table. On l'entame à la tête, et l'on descend peu à peu en enfonçant toujours la pelle verticalement et attaquant la tranche

transversale suivante. Comme la richesse des schlichs va en diminuant de la tête vers la queue

on a soin de ne pas mélanger les unes avec les autres, mais de porter dans des cases particulières

Division du dé -

pôt et elassiqeaLion des pellees.