Annales des Mines (1846, série 4, volume 9) [Image 329]

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Orn,062. La dernière branche verticale ouverte à l'air libre est ramenée vers le milieu de la face antérieure du pa-

rallelipipècle, et porte un tube en verre de Orn,'2't5 de hauteur, qui laisse apercevoir l'extrémité de la colonne de mercure. Ce tube en verre est maintenu entre l'extrémité du tube replié et un autre bout de tube qui se re7 courbe et communique avec un tube en fer cylindrique plus large , placé derrière le parallélipipède, et qui constitue un réservoir destiné à retenir le mercure dans le cas où, par suite d'une pression trop élevée dans la chaudière , ou d'une oscillation qui aurait lieu au moment de l'ouverture. du robinet, la colonne mercurielle viendrait à dépasser l'extrémité supérieure du tube en 'verre. Le mercure peut être retiré de ce réservoir en ôtant une vis en fer qui ferme un orifice ménagé à sa partie inférieure. La première branche du manomètre, celle qui est mise en communication directe avec la chaudière , se prolonge jusqu'à la surface du parallélipipède circonscrit à l'ensem-

ble des plis du tube. Elle porte deux robinets placés, l'on à son extrémité supérieur, à l'arrivée du tube venant de la chaudière ; _l'autre au. niveau ou uepeu audessus du niveau que doit atteindre le mercure, lorsque le manomètre n'est point en pression. Je dirai tout à l'heure l'usage de ces robinets.

Pour remplir l'instrument de mercure et d'ean,,des

ouvertures fermées par des vis en fer sont ménagées, les unes aux sommets des coudes supérieurs de tous les

siphons renversés, les autres sur une même ligne horizontale au milieu de la hauteur des branches verticales situées d'un même côté. On remplit d'abord, par ces dernières ouvertures les parties inférieures de fous les tubes de mercure, que l'on introduit au moyen d'un petit en-

tonnoir à tige recourbée. L'on verse du mercure dans chaque tube, jusqu'à ce qu'il vienne affieureiles ouver-

tures. On ferme celles-ci par les vis en fer. On ouvre ensuite les ouvertures ménageas aux sommets dés coudes supérieurs, et on y verse, à l'aide d'un entonnoir éievé. tige effilée, de l'eau , de manière à remplir complètement les parties supérieures des branches verticales. La partie supérieure de la première branche verticale étant également remplie d'eau jusqu'au. niveau où elle se main-

tiendra remplie par l'eau provenant de la vapeur con-

0,11C L L. I Pis . 671 densee , (pend elle .sera mise en commuuicatioia avec la chaudière, on ferme tous les orifices. Le n° 1 de l'échelle divisée en atmosphères doit correspondre à la position qu'occupe alors le niv,eau du mercure dans le tube en verre, L'échelle du manornéfre est. Itracée, sur une lame de cuivre.. Ellq:est divisée d'après le nombre de branches (le l'instrument supposé, bien calibré; elle est Mobile le long du tube en Verre, et,peut être àxée par deux vis de pression, de manière à ce cjue le chiffre 1 corresponde au nivean du mercure, lorsque le manomètre commanique par l'une et l'autre de ses extrémités avec Patmosphètle. L'échelle du manocilete que. j'ai mis en expérience marque jusqu'à 7 atmosphères. L'intervalle d'une atmosphère est de 37 millimètres. Lés replis duittheen fer Sent maintenus par des entretoises. Tout l'instrurriént, gi.oulié d'une mai-dere élégante eu ,un-parallélipipârte 0m,50 'et- dont le base a On':.;'14 sur Orn,062 , est ajusté sur une plaque en fer avec des montants en equ'erre à la partie postérieure, de:sorte qu'il peut étrëâtlapie facilerrient ét simplement à l'ayant d Mie chanclièee de ,machine locomotive , sur une chaudière de bateau ou devant le foyer d'une chaudière, de manière à ce que l'échelle soit, dans tous les cas, bien bien en vue'diiebauffeur. On peut, vérifieiir, à un, inestant quelconque, quand le manotnètre eSt en place; s'il marque 1 atmosphère lorsque la pression est supprimée. A cét effet, après avoir fermé le robinet supérieur de la première branghe quli intercepte la '.cominunication avec Ta chaudière , ouvre le second robinet .pkacê au-dessous .sur ta métu branche. Le tube replié étant ainsi "mis en communication par les deux bouts avec ratrnosphere; le tiifil^dtire d'oit reenber dans lé tube en verre au,n° 'I de l'échetle. Si le tube qui mèt le manomètre en communication avec la Chaudière vient à s'eng'dtger,; il suffit pour le purger, d'ouvrir: ; e obi ne t inférienr ; l'dau coutertue dans le tube commtinication ést chassée par la pression de la vapeur etempotte, en s'écoulant par lé robinet; les,rnatières qui avaient occasionné l'obstruction.. La correspondance du.niveaudu mercure dans le tube I en verre- avec les divisions de l'échelle- s'aperçoit avecfacilité, même pendant marche des machines locomo-

tives..