Annales des Mines (1846, série 4, volume 9) [Image 120]

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DE CÉMENTATION,

HISTOIRE DES ACIÉRIES

Essor et déca-parts , celles qui préoccupèrent le plus l'attention

à Paris, aux Feuillants et au faubourg Saint-Antoine; près

adeeinécreiersaPriédvele_s de l'agence des armes furent créées : tionnaires.

de Thionville (Moselle); au Havre (Seine-Infé-

rieure); à Caumont (Eure); près de Lorient (Morbihan) ).; à Nantes (2 usines, Loire-Inférieure); à Angers (Maine-et-Loire) ; à Amboise (Indre-et-Loire) ; à Souppes et à NérouviHeSeine-

et-Marne); à Brienne (Aube); à St.-Dié (2 usines). à La Hutte et à Droiteval (Vosges); à Montsur-Tille (Côte-d'Or); à Nevers et àBizy (Nièvre);

Outrefurens (Loire); à Chantemerle (Hautes-

-"Alpes); à l'arsenal de Toulon (Var); près de Uirseille (Bouches-du-Rhône); à Alais (Gard); --à'Nogaro (Gers); à Eueausse (Basses-Pyrénées);

à Agen (Lot-et-Garonne); à Toulouse (Haute' GaïoilifeI; à Limoges (Haute-Vienne), etc. Mnpart. de ces usines furent établies spé.leiglrelfiee r964YÏ.'éiaborer les fers indigènes, et lefbeiaii:ks,te.'gei7erit clans le choix qui fut fait des dallitegleftlfs"iffiil&eg premières, la tradition des

9 fiiMeCU-ofileiell'êege Ta' période précédente. C'est ainsi que l'aciérie,de Thionville élaborait les -Tel;grdéia'fiSrgéreljdns,i'dfotV,; S'iirleSquels Grignon -etYate'Opéré-eii§`::ToitéefbisH:', "quelques Usines

ries marques cf,erelkiNiiiiitè.s et d' Ane

i'regedi'gne de regéPfil'elitf-e6"ëé. o riThié TrAWiiienéFiétit;61?sta nt leiïr originéreeenterées

9'eniireMilfri'buèi'e'nfbeauccitipTe'F1'ap- PrOeiVi'SiefieiliiÈrit' des ..ariïiéeS de 1 Ouest et des a rse-

"i4a-lreffiefi'tifieS dela Bi'efagfie qiie'ne le fit l'a-

ciérie d'Amboise, qui n'employait'pleakieqüe les fers indigènes. L'aciérie de Toulon, créée sous d'artillerie';' et sur

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laquelle il existe beaucoupdedocuments, employa d'abord des fers de Suède; mais, à la suite d'expériences comparatives dont il reste des procès-verbaux détaillés, on se décida à employer exclusive-

ment les fers de Franche-Comté. Ici encore se

reproduisit la confusion qui avait toujours conduit

à des résultats erronés. Les neuf sortes de fers suédois que l'on employa et qui sont clairement

désignées par leurs marques dans les rapports officiels , n'étaient que des qual i tés ordinai res qui n'ont jamais été classées en Angleterre parmi les fers à acier. L'aciérie de Toulon, comme plusieurs autres construites à cette époque, rendit temporairement de réels services; c'est par exemple dans cet atelier que furent construits les ressorts des voitures qui amenèrent à Paris les objets d'art conquis en Italie. Aucun de ces établissements, toutefois, ne put surmonter les obstacles qui résultaient de l'imperfection des matières premières: aux époques où toute l'Europe était en armes contre

la France, l'agence des armes dut confier à des agents commerciaux la mission d'aller acheter hors de la frontière, les aciers fins dont les arsenaux étaient dépourvus; lorsque plus tard le retour de la paix eut rétabli les relations commerciales, lorsque surtout les premières guerres de l'empire eurent mis à la disposition de la France les aciers naturels du Rhin, toutes les aciéries de cémentation créées au prix de tant d'efforts et de sacrifices, mais qui ne tiraient pas du sol même leurs raisons d'existence, cessèrent immédiatement leurs travaux. Commejele dirai plus loin , la trace de cette industrie ne fut guère conservée dans l'empire qu'à l'occasion des essais relatifs à la fabrication de l'acier fondu.