Annales des Mines (1845, série 4, volume 8) [Image 385]

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1111,--768 EXPÉRIENCES FAITES EN 1844 cassure de l'acier, mais d'un grain beaucoup plus fin.

Le second culot avait la même forme, mais sa surface était tout à fait lisse et d'un gris argentin ; cassé par le marteau, son intérieur avait le même aspect que le premier; il était ainsi que lui aigre et magnétique. Un fragment de chacun de ces globules ayant été mis dans de l'acide muriatique, dans chaque. essai, on a reconnu un dégagement d'hydrogène

sulfuré, très-sensible à l'odorat et noircissant le papier imprégné d'acétate de plomb; la liqueur provenant de la dissolution n'a indiqué que la présence du fer, sans cuivre ni plomb. On a trouvé ce globule composé de Fer.

0,96 0,04

Soufre

Le verre qui l'entourait a 'donné à l'analyse Oxygène.

Silice.

Protoxyde de fer Chaux

Alumine. . Alcali

.

.

.

0,620 0,175 0,125 0,060 0,020

0,3220 0,0398 0,0351 0,0280 0,0033

0,3220

0,1062

1,000

Ainsi l'oxygène de la silice est le triple de celuides bases, et l'on ne peut croire que, dans un fondant, du fer ait pu être réduit au contact d'un, silicate de cette nature, lors même qu'on aurait jeté

dans le pot un fragment de charbon. Le soufre trouvé dans les globules me paraît au contraire expliquer à la fois la préservation du fer de l'action oxydante de la silice, etsa fusion à la température de la fusion du verre, ce quine pourrait être cornpris, si le sulfure de fer n'était facilement fusible tandis que le fer est très-réfractaire.

DANS LES LABORATOIRES DES DÉPARTEMENTS. 769

Le sulfure de fer existe tout formé, je le suppose,

dans une des matières qui forment les lits de fusion, probablement dans le sable que l'on prend en partie dans les environs de la verrerie, peutêtre dans la marne qui entre aussi dans la composition du mélange. J'ai demandé qu'on m'envoyât des échantillons de toutes ces substances; cet envoi ne m'a pas encore été fait et je n'ai pu par conséquent décider cette question. Analyse de deux roches pétrosiliceuses. Ces roches font partie des porphyres et amphibolites qui bordent la limite nord du terrain anthraxifère. La première est un porphyre pétrosiliceux d'un blanc jaunâtre, des environs de Doué, qui sépare le terrain anthraxifère des schistes ta!queux. La seconde, prise près de Rablay, , est d'un

gris verdâtre, à cassure esquilleuse, très-dure, se décomposant à l'air, mais pas autant que les amphibolites; par la décomposition elle se divise quelquefois en plaques dont la surface est d'un brun rougeâtre d'oxyde de fer; elle fait le passage des porphyres aux amphibolites. Ces roches ont été attaquées par le carbonate de baryte artificiel; et ont donné à l'analyse

'sot.

Oxygène.

Silice.

.

0,2070

0,6510

0,3381 0,0690

0,1980 0,0120 0,1360 trace.

0,0924. 0,0027 0,0230

0,0621

Alumine.

.

.

Oxyde de fer. Potasse. Chaux

. .

0,9970

0 0690 . 10:0234