Annales des Mines (1845, série 4, volume 7) [Image 194]

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ESSAIS FAITS

pour qu'un ouvrier puisse produire un maximum de travail : le verre ne s'enfume pas; 30 La lampe est parfaitement sûre au milieu des mélanges les plus explosifs; je pense néanmoins que la gaze qui enveloppe la cheminée doit être d'un tissu plus serré; 4°L'enveloppe en cristal de 9 millimètres d'épaisseur est la plus avantageuse. En outre, il me parait certain que cette lampe doit procurer une assez grande économie sur l'huile dépensée pour l'éclairage. Je me propose de faire quelques essais suivis pour déterminer le rapport

entre les quantités consommées par une lampe Davy et par la lampe nouvelle. Je termine en remarquant que chaque fois qu'on remplitle réservoir, il faut avoir soin d'enlever préalablement la rondelle en gaze placée sous le disque

bombé. Une seule goutte d'huile répandue sur cette toile suffit pour bouclier tin grand nombre d'ouvertures; alors la lampe fume et le verre est bientôt noirci.

Les expériences de M. Lefrançois, dont il est rendu compte dans cette notice, ont été faites sur une lampe de sûreté à cylindre en cristal, dans laquelle l'air comburant arrive par la partie inférieure et débouche au ras de la mèche, suivant le système proposé par M. le baron Eug. Dumesnil ( voyez Annales des Mines, t. XVI , p. 511). Cette lampe, représentée par les fig. 1, 2 et 3, Pl. XI, a été construite à Paris par les soins de M. Combes, avec l'agrément de M. le sous-secré-

taire d'État des travaux publics. Trois lampes semblables ont été envoyées dans les arrondisse-

AVEC LA LAMPE COMBES.

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ments minéralogiques d'Alais, de Saint-Étienne et de Douai, pour être soumises à des expériences comparatives avec la lampe ordinaire de Davy et la lampe à cylindre en cristal de M. Mueseler. B., fig. i, est le réservoir d'huile, disposé comme dans la lampe ordinaire de Davy. Il est surmonté d'un rebord cylindrique percé dans la partie contiguë, au couvercle du réservoir, d'une série circulaire de trous par lesquels arrive l'air nécessaire à la combustion. Cet air traverse une ou deux rondelles superposées de toile métallique de i5o à 200 ouvertures au centimètre carré, posées par leur contour sur une saillie ménagée dans le rebord, au-dessus de la rangée de trous. Ces rondelles, dont une est représentée.fig. 3, sont maintenues, ainsi que le porte-mèche, par une virole vissée dans une petite tubulure filetée qui entoure

le trou du porte-mèche. Un disque os embouti en forme de pavillon de cor, percé d'une ouverture circulaire concentrique à la mèche est posé par

dessus les rondelles, et amène la totalité de l'air qui a traversé les toiles métalliques au centre de la lampe et au contact de la flamme. Ce disque est maintenu en place par la cage qui contient l'enveloppe supérieure de la lampe; celle-ci est formée de six fils de fer verticaux assemblés clans deux viroles en cuivre V,V. La virole inférieure V se 'visse dans la partie supérieure du rebord du réservoir. Toutes ces dispositions sont imitées de la lampe de Roberts. L'enveloppe, qui est un cylindre en cristal e, e, s'appuie sur une rondelle de drap ou de cuir collée sur le contour de la virole

inférieure. Elle est maintenue en place par la partie supérieure de la lampe, qui se compose d'une cheminée cylindrique en toile métallique K,