Annales des Mines (1843, série 4, volume 4) [Image 225]

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OBSERVATIONS

SUR LES EXPLICATIONS PRÉCÉDENTES.

comme modèle aux maîtres de forges fig. 1, Pl. XVI, quoique le cendrier soit déjà à ir.,5o en contre-bas du sol , l'ouvrier ne peut atteindre la

nient deux expériences qui, ensemble, n'ont duré que de très-courts instants. Voir les pa-

porte de travail du four à réverbère placée à im,5o au-dessus du sol ; et cette porte serait encore bien plus élevée si la couche de combustible était suffisante pour la formation de l'oxyde de carbone. Nous n'objecterons point l'incessant encrasse-

ment de la grille de cet appareil, qui à lui seul serait un obstacle sérieux ; son auteur a

répondu sans réplique à cette objection en logeant dans le cendrier de chaque four, au dessous de la grille, un ouvrier pour veiller au nettoyage de celle-ci ; on le voit page 463, ligne n4 , où il est dit : « Enfin un ouvrier peut séjourner » dans la chambre A pour décrasser la grille, etc. »

Assurément ce n'est pas un haut-fourneau, ni petit, ni grand, ou un fourneau à cuve, qu'un foyer muni d'une grille et d'un cendrier, d'un cendrier fort important .dans lequel un ouvrier,

doit séjourner! Celui qui donnerait un pareil

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ges 466 et 467.

L'auteur dit, page 468'

« Le temps ne m'a pas permis de continuer ces essais et d'en comparer les résultats économiques : ceux que je viens de décrire ont été faits

à la hate.»

Les appareils ont été installés de même à la

Mie (en deux jours) et fort incomplétement. La première expérience aurait consisté à faire passer de l'eau en filet mince dans un tuyau vertical en fonte de 2m,5o de long, rempli de charbon et chauffé extérieurement. Pour faire une expérience de quelque signification sur la vapeur, il faut qu'elle ait en même

temps durée appréciable et régularité: chacun sait que pour cela une chaudière à vapeur complète est nécessaire. Comme il n'y en avait pas à

Audincourt, ni de petite, ni de grande, nous

nom à l'appareil de M. Ebelmen , pourrait bien

devons regarder les passages du mémoire relatifs à ce sujet, comme une simple indication d'expé-

croire aussi que, dans certains embarras des hauts

riences à faire et non comme le résultat d'une

fourneaux, l'ouvrier entre parla tuyère Ce premier mémoire de M. Ebelmen, dont nous venons de donner la substance, fût-il antérieur à notre mémoire descriptif du 22 décembre 1841, qu'il ne nuirait donc en rien à notre priorité,. mais la question est plus claire encore puisqu'il lui est postérieur : les dates citées par

expérience faite, ce que cependant l'on serait tenté

l'auteur même de la réponse, en font foi.

Voyons maintenant, d'après la relation de M. Ebelmen comment ses expériences d'Audincourt auraient été faites.

Nous trouvons d'abord qu'il y a eu simple-

de croire d'après la réponse de M. Ebelmen. Nous lisons, page 467, que la deuxième expérience aurait consisté à faire rougir un petit four à réverbère au moyen des gaz formés dans le foyer dont le perfectionnement est dessiné et publié dans

le mémoire (le voirfig. i, Pl. XVI) il est à remarquer que les gaz arrivent dans ce four après avoir traversé la cornue de l'expérience précédente. Ainsi ce n'est pas même sur l'appareil proposé par M. Ebelmen dans sa publication de i842 qu'aurait eu lieu l'essai : il y a ajouté une cornue ou les gaz