Annales des Mines (1843, série 4, volume 3) [Image 178]

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DES PUITS ARTÉSIENS.

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JAUGEAGE

que est d'une grande commodité ; il sera surtout avantageux dans la circonstance actuelle, où les valeurs de h , calculées sur des données d'expériences, ne suivent pas une progression aussi régulière que si elles 'étaient directement choisies par l'observateur. On devra au surplus appliquer ce système aux résultats obtenus dans les opérations de jaugeage décrites ci-dessus, afin ('établir une relation non interrompue entre p et h; ce qui déterminera h d'après p, ou réciproquement, pour les valeurs mêmes comprises entre celles de deux observations consécutives. Avant d'aller plus loin, je dois faire, au sujet de ces courbes, une remarque importante : le champ des expériences possibles, sur un puits artésien, ne donnera généralement, pour h, que de faibles valeurs, qui s'accroîtront lentement, et dont les limites extrêmes seront fort resserrées , puisqu'une vitesse de trois mètres par seconde, dans le tuyaux, suppose simplement h égal à or.,459. Cela n'aura pas beaucoup d'inconvénient lorsqu'il s'agira de représenter des valeurs de h, cor-

de prendre pour abscisses les valeurs de h, ainsi que cela a été indiqué, en premier aperçu, il sera beaucoup plus sûr d'employer un multiple de ces valeurs, en faisant, par exemple, x= 25 h. Les considérations qui précèdent permettront de construire avec facilité la courbe représentant la résistance r, dans toutes ses modifications. Il sera curieux de mettre en regard de cette courbe celle que le même procédé donnera pour r', afin de comparer, dans leur marche, ces deux résistances de nature si peu semblable et de suivre les analogies ou les différences qui s'y manifesteront. Ces rapprochements donneront, sans nul doute, dans chaque cas particulier, de bons et utiles en-

seignements sur les obstacles souterrains que l'eau doit vaincre avant de parvenir an tuyau d'ascension.

Vu la forme bien définie de l'expression ma-

thématique de r', on pourra tracer de prime-abord

la courbe qui lui est relative, sans qu'il soit nécessaire de la calculer, point par point, pour la vitesse d'ascension de chaque expérience. En effet la résistance que l'eau éprouve dans une conduite

respondant à des valeurs données de p; Mais lorsqu'il faudra, au contraire, partir de h con-

où elle se meut, avec la vitesse v , est égale à

moyen d'une ordonnée, la valeur relative de r, de r ou de h', la portion de courbe résultant de

tous les détails relatifs à la manière d'être de la

pidement de celui des x. Si, dans une pareille disposition, on rapporte sur l'axe une longueur d'abscisse légèrement altérée, ou que l'on élève une ordonnée déviant un peu du parallélisme exact, il en résultera indubitablement une erreur notable sur la valeur de l'ordonnée. u lieu donc

d'où

nue et considérée comme abscisse pour fixer, au l'ensemble des expériences se maintiendra voisine de l'axe des y et s'éloignera ou se rapprochera ra-

f

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my'--1rw; m et n étant des coefficients constants, que l'on déterminera avec exactitude, lorsque conduite seront parfaitement connus. On sait d'ailleurs que h ------ O,051;

25h = x =1,275p'.

On en déduit 0,7847x,

et

0,8858 Vx.