Annales des Mines (1843, série 4, volume 3) [Image 65]

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TRAVERSÉE DES MORTSTERRAINS

DANS LE NORD DE LA FRANCE.

garni des deux côtés de cuir ou d'étoupes graissés avec du suif (pl. III,Jig, 67); il porte des pattes que l'on rabat au marteau de manière qu'elles viennent serrer le derrière du collet appartenant

Sur le collet supérieur de la chapelle, on pose une traverse ou sommier en fer (Pl. II, fig, 70); il doit affleurer le collet de manière que l'on puisse

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à la chapelle. A la partie supérieure de la porte

et en son milieu, se trouve fixé un anneau (Pl. III, fig. 68, 69). Un petit palan en fer et cuivre, composé d'une poulie simple et d'une poulie

double, relie cet anneau à l'un des bourrelets de la travaillante ; la poulie double est suspendue à ce bourrelet au moyen d'une corde qui embrasse la travaillante; la poulie simple est fixée à l'anneau aussi par une corde. Une cordelette goudronnée de orn,02 de dia-

mètre, unit les deux poulies. Les portes des

chapelles des jeux de pompes de quinze pouces pesant près de too kil., deux hommes ne pourraient les manuvrer facilement sans un palan. Celui dont il est ici question, est verni pour éviter

l'oxydation; les molettes sont en cuivre. La manuvre des portes se fait par deux hommes, l'un tient la corde du palan; il doit y avoir à son extrémité un noeud assez fort pour qu'il ne puisse passer dans la gorge de la poulie, si par hasard la corde mouillée lui glissait entre les mains, ce qui occasionnerait la chute de la porte au fond de l'avaleresse. Un deuxième ouvrier dévisse les écrous, ouvre la chapelle, et change le clapet de la soupape d'aspiration. Les portes des chapelles des jeux de sept pouces,

sont attachées au moyen d'une corde dont une extrémité passe dans l'anneau, et l'autre extrémité embrasse la travaillante au-dessus du dernier collet; leur poids n'étant pas très-considérable, on peut se dispenser d'un palan.

boulonner sans difficulté la travaillante sur la chapelle. Ce sommier est destiné à supporter le piston lorsqu'on veut le dételer de la maîtresse tige, et à s'opposer à l'introduction dans la chapelle de ce même piston, si la tige venait à s'échapper lorsqu'on la sort du jeu de pompe; en tombant sur la soupape d'aspiration, il pourrait la briser, ou fendre la chapelle dans sa partie inférieure.

Soupapes d'aspiration. Il y en a de deux sortes : celles pour pompes de quinze pouces, se composent

i° D'une pièce de. fer formée de deux parties rectangulaires, percées chacune d'un trou aussi rectangulaire (.P1. III, fig. 71). 20 D'un sommier en fonte (Pl. IJI,J7g. 72). 3° D'une platine en fer qui se place sous le sommier (Pi. III, ,fie,-, 73). 40 D'un-clapet en cuir fort de oni,ot d'épaisseur

(Pl. III, fig. 74); ce clapet est garni de qua-

tre platines de fer de orn,007 d'épaisseur , liées deux à deux par des rivets en cuivre à têtes rondes. 50 D'un corps de soupape d'aspiration en cuivre (Pl. III, fig. 75), garni d'un cuir fort de om,ot d'épaisseur; un cercle en fer mince retient ce cuir en place.

6' D'un sommier en fonte (Pl. III, fig. 76),

dont les extrémités viennent s'appuyer sur le cercle précédent; il est placé à angle droit sur le premier sommier.

Torne III, t843.

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