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DE L'ALGÉRIE.
SUR LES MINES MÉTALLIQUES
Fer magnétique des environs de Bône. Cuivre dans les environs de Constantine. Lignite près de Smendoue. Sel gemme près de Mila.
Plomb du Bouthaleb. Oxyde de manganèse}
des environs d'Alger. Plomb sulfuré Cuivre gris du bois des Oliviers, entre le col de Fer carbonaté) Mouzaïa et Médéah. Fer carbonaté près Miliana. Plomb des Ouanseris.
Fer
Plomb't au sue& Mascara. Cuivre j
inei'ai de fer magnétique près de Bône. Les environs de la ville de Bône renferment des filons de fer oxydé magnétique, ou fer oxydulé, qui m'ont paru très-considérables; ces fiions suivent à peu près les couches du terrain ancien qui consiste principalement dans cette zone en micaschistes à staurotides et à grenats, avec des couches intercalées de calcaire saccharoïde blanc ou gris. Ces filons et ces couches plongent à peu près vers 1'E.-S.-E, sous un angle de 600 ou 8o°. Les premiers se voient le plus développés au BouH a m ra , colline isolée, de 15o mètres, distante de Bône de 35oo mètres; mais ils se prolongent au S.-0. vers les collines de Belelieta , et au N.-E. vers la ville de Bône, après laquelle ils viennent encore montrer quelques affleurements au bord de la mer. Ces mines ont été exploitées autrefois, ainsi qu'on le reconnaît à la surface du sol, et principalement par les scories abondantes qu'on trouve au pied de ces collines et dans toute la plaine qui
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les sépare de Bône. Il y a d'ailleurs des auteurs arabes qui parlent de ces exploitations., Ces mines sont dans une position très-favorable; les minerais sont,tres-riches, ils paraissent de bonne qualité; je n'eaii pu y trouver-d'autres minéraux en mélange que du fer oligiste et.un peu de; fer oxydé hydraté. Le bois y peut arriver avec la plus grande faelly
lité, soit des forêts de l'Edoughvoisines de,Bône du côté de l'ouest ; soit du pays des Reni-Sala-h, par la rivière de la Seibouse; soit enfin par, des forêts de la Calle. On pourrait même traitierin minerai à,da houille, dont le prix n'est paiTrtee-
élevé à Bône. On m'a dit qu'on pourrait se la; procurer à 3 fr. 5o c. les ioo kil. Les batiments de commerce entrent dans la rivière et peuvent arriver jusqu'au Pied du Bouhanira. Il n'existe dansles environs aucun cours d'eau qui puisse faire mouvoir des souffleries ou to;u3te autre machine utile à, une usine,let c'est eitt-i seule difficulté qu'il y aurait à l'étàblissemenV-de
fourneaux à fer auprès des= inities elles-mên:f Ou parviendrait sans doute à-4S'y procurer-facilement des ouvriers, dont une partie pourraient être, arabes comme cela se pratique toujours à présent' en Algérie.
On trouve aussi aux environsAe un peu de fer magnétique, près de l'embouchure de l'Oued-Sefsaf; et quelques petits filons de fer"oligiste. Ces minéraux sont aussi dans des roches' anciennes comme ceux de Bône.
A 43 kilomètres au S.-E. de Constantine, Ai. existe une mine de cuivre qui a été exploitée du temps des Romains; elle est près d'Aïn-Nhas qui doitson nom à son voisinage. Les Arabes disent. qu'il y a encore de grandes excavations dans les-
-Tome Hi, i843.
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