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SUR L'EXPLOITATION DES SABLE
ETC.
de leurs limites; des détachements de cosaques
veillent au maintien de l'ordre ; des employés civils suivent dans les établissements de lavage la narche des travaux, et de plus, des officiers supérieurs du corps des gendarmes sont chargés de surveiller les différentes subdivisions des districts. Grâce à ces dispositions, l'ordre, qui n'a jamais cessé de régner dans ces nombreux établissements, ne laisse rien à désirer. Quant à la surveillance des travaux sous le rapport économique, ce sont ou les propriétaires euxmêmes qui s'en chargent, ou leurs fondés de pouvoir, choisis parmi les habitants des villes voisines ;
les emplois subalternes sont confiés soit à des gens appartenant à la même classe, soit à d'anciens soldats.
Nous ajouterons encore que l'exploitation de ces sables, qui enrichit tant d'individus, est en même temps de la plus haute importance, non-
seulement pour la Russie en général, mais encore pour les progrès de la richesse nationale dans cette partie reculée de l'empire, dans la Sibérie, bien que les capitaux que présente l'or retiré des sables suivent constamment une autre direction. Les travaux d'exploitation, et les approvisionnements exigés par tant de nouveaux établissements, ont nécessairement pour résultat de faire hausser le salaire du travail et de donner de la valeur aux pro-
duits de l'économie rurale, dans un pays qui, en raison de son éloignement et de la difficulté des communications ne pouvait guère jusqu'à présent faire valoir ses richesses agricoles.
SUR LA PÉPITE D'OU. Récemment découverte dans l'Oural. ( Extrait d'une lettre de M. DE KOKCHAROFF , officier au corps impérial des mines, à M. DE HUMBOLDT. )
La pépite récemment découverte dans l'Oural
est la plus grande que l'on connaisse dans le monde entier. Elle a été trouvée dans. les sables aurifères de Miask , situés dans le district de l'usine de Zlatooust, non loin des mines si renommées de Tzarevo-Nikolaefsk et de Tzare-voAlexandrofsk , dans l'Oural méridional. Ces deux mines, que vous avez visitées avec tant d'intérêt, ont donné déjà jusqu'ici, comme vous le savez, près .de 400 ponds (6552 kil.) d'or, et plus d'une fois on y a recueilli des pépites très - remarquables. C'est ainsi qu'en 1825, on y a trouvé la fameuse pépite pesant ' 24 phounds 68 zolotniks ok".,118). Toutefois , ces mines commençant à s'épuiser des l'année 1837, on fut forcé de faire des explorations à proximité le long du ruisseau Tachkou-Targanka , ce qui amena bientôt la découverte d'un gîte de sables aurifères d'une teneur fort riche, bien que circonscrit dans un espace fort limité. Ce gîte une fois exploité, on fit écouler l'étang qui avait servi au lavage du sable aurifère le long de la rivière Tachkou-Targanka , et on commença des recherches au fond de cet