Annales des Mines (1842, série 4, volume 2) [Image 411]

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PERSONNEL.

service du second est confié à M. Jacquot, élève-ingénieur hors de concours.

Par arrêté du ministre du 10 novembre 1842 , M. Harlé , ingénieur ordinaire deS mines, est attaché sous

CIRCULAIRES

Adressées à MM. les Préfets et- à MM. les Ingénieurs des mines.

les ordres de M. de Saint-Léger, ingénieur en chef, au service des carrières souterraines de Fécamp.

Par arrête du ministre du 14 novembre 1842,

Paris, le 12 octobre 1842.

MM. Cacarrié , Piot et Piérard , élèves-ingénieurs des mines hors de concours, sont nommés aspirants-ingénieurs 'au même ,corps.

Monsieur le préfet, les machines à vapeur qui sont établies dans des houillères, des ardoisières, éprouvent sou-

vent de graves altérations par suite des eaux que l'on

Élèves admis à l'École royale des mines, le 10 novembre 1842

MM. Eivot. Phillips. Grenier. Houpeurt,

emploie pour alimenter les chaudières.

Les eaux extraites de ces exploitations se trouvent

chargées de matières corrosives dues à la décomposition des roches au milieu desquelles elles ont séjourné. Ces matières attaquent le métal de la chaudière. Elles le corrodent, lui enlèvent, sur certains points , des parties notables de son épaisseur ; il en résulte des frais de réparation assez considérables et quelquefois même de funestes accidents.

Un ingénieur des mines , M. Lechatelier,, s'est livré à l'étude de ces effets et a rédigé un mémoire qui a été publié clans les Annales des mines. Il m'a paru, ainsi qu'a la commission centrale des machines à vapeur, qu'il serait utile de faire imprimer à part des exemplaires de ce mémoire, pour être distribués aux chefs d'établissements où 'l'on se servirait d'eaux de cette nature pour alimenter les chaudières. Lechatelier indique divers moyens préservatifs , tels que l'emploi d'un condenseur fermé qui permette d'alimenter la chaudière avec la même eau distillée se renouvelant indéfiniment par la condensation de la vapeur ; ou

bien, ce qui peut être d'une application plus usuelle, l'injection dans les chaudières de certaines substances ayant la propriété de neutraliser l'action corrosive des eaux ; par exemple, la craie, des calcaires magnésiens, des marnes, des résidus de savonnerie , la chaux vive, le zin C.

J'ai l'honneur, monsieur le préfet, de vOus envoyer des exemplaires de ce travail, en vous priant d'en taire remettre aux propriétaires des machines à vapeur, de