Annales des Mines (1842, série 4, volume 2) [Image 331]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

656

sun LES CITES MÉTALLIFÈRES

DES CALAERES ET DU NORD DE LA SICILE.

un groupe granitique passant au gneiss, et enfin une:Série de gneiss bien caractérisé et contourné en 4s sens différents. Ces gneiss contiennent en-

ont eu le même résultat. On a indiqué d'autres

clavAsdautres roches schisteuses et quelques bancs

de quartzite. Partout, sur les hauteurs, le terrain tertiaire, si reconnaissable par les fossiles qu'il con-

tient détend en nappes horizontales qu'on voit très-bieni au plateau di Creivanni. Descende:41e là verslItgaladi et San-Lorenzo, deseOluities 'de, gneis et dé schistes talqueux ren-

fermentilan strate s'borddniié de calcaire grisâtre cristalkiek La direction générale est à peu près celle de l'est à l'ouest. C'est celle des gneiss et schistes talqueux affleurant avant ce qu'orilppelle,

la mine de BagalacliAls ont 45° de pente 'vers* nord. Le filon, pour me conformer aux expresSiqnS dont ow;se servait, n'est qu'un prisme .àiïlati.> et ondutd, dirigé N. 75°E., véritable lentille irréellièPP de galène naelanigée de .cuivre pyriteux, et d'uripeu de blende, le tout a'y-ant pour gangue un quare laiteux et hyalin. .Les berges schisteuses du ruisbeau sont souvent très-pyritifères, et proctirent surideTnombreux points des efflorescences d'alun. de plume , dans lequetiI entre une forte proportion de sulfate de fer.. N° 58. En face de Bagaladi, sur la rive droite de la Fiumara , on fit jadis dans le territoire de San-Lorenzo, non loin de la chapelle de l'Assuma, deux recherches qui, sous le nom de Malapane , eurent pour but de traverser des veinules ( filoncelli ) de cuive pyriteux engagées dans le quartz.

Celles indiquées à Carnevale, ou Canavare ,

existaient près San-Angelo. Dirigées par les mêmes motifs et sur les mêmes minéraux, elles

657'

traces de minéral dans la contrada CondofuriEnfin, un chercheur &mines nous a apporté quelques rares morceaux de galène provenant du canton de la chapelle de San-Lorenzo. N° 59. De San Lorenzoou de Bagaladi , on passe facilement à Montebello. On peut étudier, chemin faisant, de nombreux strates argileux ou argilo-talqueux , ayant.Outes les 'propriétés de ceux de Sicile, c'est4à'-ere d'être' fort 'éboulent ertsénérai. Leur direction la plus commune est E. Q., :tandis que leurs pentes offrent de grandes va riatip, d'angles. .L4',-pIeritours de Fossati di Santa Lucia possèdent, Kmême sol couronné de nappes tertiaires, dont les blocs s'écroulent et descendent dans les',

ri,ee

Oniindique dans la contrada Janni de la pyrite et dela làende au milieu dii'quartz. Ces schistes forment les deux berges de la ,vière jusque près de Montebello. Mais alors succède un granite très-feldspathique, noduleux, doMP l'analogie avec certains granites 'pyrénéens est des plus :frappantes. A partir du village, en remontant tin ruisseau dit Cama tu ri, les granites passent au gneiss assez bien défini, lequel présente, non loin de l'endroit où l'en a trouvé de la galène, direction E. O. mag. plein, avec 55° de pente au sud. Le gisement de galène se compose d'une veine ou noeud méplat, direction N. 75° E., avec un pendage 10° vers le nord. On a cherché, au moyen des ravins qui entourent le point, à reconnaître ailleurs les 'traces du gisement. On n'a

pl. réussir.

Depuis Montebello jusqu'à la mer, les bordel