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112 EXPÉRIENCES FAITES DANS LE LAI3ORATOIRE
celles-ci, employer, pour cet objet, les n" (4) (8) et (9). Mais, dans toutes les autres, le rapport de l'alumine à la silice est ' trop faible pour qu'elles puissent servir de fondants à un minerai dont la gangue n'est formée que de silice. Les n'S (1) à (4) appartiennent à la formation des grès verts. Ces argiles ont l'inconvénient de renfermer souvent des rognons de pyrites; elles exigeraient donc, pour pouvoir être employées
un tirage fait avec beaucoup de soin. Il parait d'ailleurs que les pyrites ne s'y trouvent qu'en ro-
gnons et non en particules disséminées; car on n'a trouvé de traces de soufre dans aucun des échantillons analysés. Les autres argiles du n° (5) au n° (14) proviennent du terrain d'eau douce : elles ne renferment pas de soufre. 60
Sable. Argile
Oxyde de fer. . . . Carbonate de chaux.
humus et eau.
.
.
Terres végétales. (i)
(2)
(3
(4)
(5)
0,024 0,271
o, i / 8
0,022 0,243
0, 116
0,194 0,296
o, o4o
0, 055
o,634 0, 031
0,205 0,100
1,000
1,000
o,492
o, o5o o, 661
0,389 0,070 '
0, ,-.:95
0,024
0030
5,000
1,000
o, o3,, 0, 036
DE MARSEILLE.
113
Le n° (4), provenant du voisinage des roubines de Noves, contient beaucoup de petites racines et d'autres débris végétaux. Traité par l'acide muriatique , il dégage un peu d'hydrogène sulfuré. L'échantillon n° (5), qui a été pris à 3o centimètres de profondeur près des Paluds de Noves, pourrait être considéré comme une véritable tourbe. Il est noir, friable, contient beaucoup de débris de roseaux, et donne, avec l'acide muriatique , une très-forte odeur d'hydrogène sulfuré. 70 Minerais de fer. Les Baux.
Rustrel.
(1)
(2)
Eau Alumine.
0, 13o
0,128
Peroxyde de fer Quartz et argile
0, 805 o, o4o
0, 800
I ,000
I, 000
o,555
0,552
Richesse en fer
0,025
0,072
0,444
(i) Minerai des Baux (Bouches-du-Rhône ).
1,000
Toutes ces terres proviennent de la commune de Noves. Les nos (i) et (2) ont été pris dans deux pièces voisines cultivées l'une et l'autre pour bette-
raves. Les n" (3) et (4) sont les sous-sols des mêmes pièces et se trouvent à une profondeur de 3o centimètres environ.
Il diffère complétement , par ses caractères minéralogiques et les circonstances de son gisement, des minerais en grains que l'on trouve dans la même localité. Il se rapproche plutôt, sous ce double rapport des minerais en cavernes que l'on connaît dans le département de Vaucluse, à Lagnes, Saumane, Gordes, etc. Le traitement en serait facile; mais il parait malheweuseruent n'est pas très-abondant. Tome ,1 , 1842. 8