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MÉMOIRE SUR LES EAUX CORROSIVES
Chaudières de la Bazouge. L'eau, recueillie dans les deux chaudières qui avaient marché ensemble pendant 25 jours, présente la même composition ; elle ne renferme ni alumine., ni peroxyde de fer. Elle contient Sulfate de protoxyde de fer. Sulfate de nickel ( trace). Sulfate de chaux. Sulfate de magnésie. Sulfates alcalins. Chlorure de sodium. Silice gélatineuse.
La quantité de sulfate de protoxyde de fer est la même dans les deux chaudières. L'eau de la chaudière de cuivre ne renferme pas une trace de cuivre en dissolution (1). Cette composition est constante pour toutes les eaux que j'ai eu l'occasion d'examiner. Chaudière de la mine de houille de Montjean, puits Saint-Nicolas ( Maine-et-Loire). Les eaux des mines de houille du bassin de la BasseLoire ne sont pas corrosives. J'ai jugé cependant que l'analyse de quelques-uns de leurs produits serait utile pour confirmer les résultats des analyses précédentes. La machine du puits Saint-Nicolas est à haute. pression , à cylindre horizontal. Elle est desservie par une chaudière cylindrique sans bouilleurs. On emploie comme eau d'alimentation celle qui sort de la mine, après l'avoir clarifiée dans des bassins de dépôt. L'eau est échauffée par la vapeur perdue dans une bâche qui sert de support au cylindre de la machine. La tension (1) On verra plus loin que les réactions ont dû se former dans cette chaudière comme dans une chaudière de fer,
EMPLOYÉES DANS LES CHAUDIÈRES A VAPEUR.
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de la vapeur est ordinairement de 3 1/2 à 4 atmosphères. Pour empêcher en partie la formation du tartre, on met des pommes de terre dans la chaudière. L'eau analysée a été recueillie après 3 mois de séjour dans la chaudière.
Un litre d'eau contient gr.
Sulfatede chaux.
.
Sulfate de magnésie. Sulfate de potasse. . Sulfate de soude. . . Chlorure de sodium. Silice gélatineuse. .
1,450 12,820 0,840 9,280 3,510 trace.
29,900
L'absence complète de sels métalliques est à remarquer. L'eau renferme une quantité notable de matières organiques ; l'amidon de pommes de terre a complétement disparu ; l'eau ne donne pas la plus légère coloration en bleu par l'acide ; il parait s'être transformé en dextrine sous l'action des sels en dissolution , et de la haute température à laquelle a lieu l'ébullition de l'eau. 3° EXAMEN DES DÉPÔTS PULVÉRULENTS.
Les dépôts pulvérulents ou terreux qui se forment dans les chaudières sont en grande partie composés de sulfate de chaux. Lorsque les eaux renferment du carbonate de chaux en dissolution dans un excès d'acide carbonique, on retrouve cette substance dans le dépôt pulvérulent, surtout
si l'eau n'a pas été fortement et longuement
chauffée avant son introduction dans la chaudière. On retrouve enfin dans ces dépôts les substances précipitées dans l'intérieur de la chaudière par les réactions qui seront indiquées plus loin.
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