Annales des Mines (1841, série 3, volume 20) [Image 156]

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MINES' dAr,G-ENT

D'ARQUER0s, AU CHILI.

divisés étant retenues dans leur passage à traversle poil de ces peaux nommées maritalas , se séparent facilement du sable. Le travail est long et à peine couvre les frais.

Résidus blancs, nommés liz blanches (lises blancas , p. 290). Les liz blanches- recueillies sur les peaux du second canal sont, comme je viens de dire, des particules; da1nalgaine sec. et .de mercure di-Visé qui échappent au lavage. On les voit mélangées de sable grossier de barytine. Elles sont ajoutées

aux corps du traitement subséquent , ou bien

traitées à 'part lorsqu'on les trouve mélangées de parties métalliques noirâtres de minerais sulfurés. Des liz blanches provenant du traitementdécrit t. (p. 285 ) m'ont donné : Argent. Mercure.

0,0015 0,0081

18 marcs au caisson. 52 livres au caisson.

Les mêmes résidus blancs provenant d'un antre traitement et étant purifiés autant que possible dans un lavage soigné à l'augette , ont été traités d'abord par l'acide muiriatique pur pour dissoudre

le mercure qui ne s'y trouvait pas à l'état métallique. Une autre partie de résidu blanc a été

traitée directement par l'acide nitrique , et on a examine si dans ce qui restait d'inattaquable il y avait du chlorure d'argent, etc. ; on a trouvé que cette liz blanche contenait Mercure à l'état d'oxyde. Argent métallique. Mercure métallique

.

0,0085 0,0131

0,4874

Le reste,était de la gangue, et il n'y avait pas ie:t(Éitces de plomb ni de chlore.

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Résidus noirs (lises negras). Ces résidus se forment lorsque le .minerai se trouve chargé de parties sulfureuses. On les recueille comme les précéd.ents Sur les peaux du second canal.

Les résidus provenant de l'amalgamation des

minerais chargés de cuivre panaché et de cuivre

gris des travaux inférieurs de la Descubridoru, m'ont donné pour loi plus de too marcs d'argent au caisson , tandis que le minerai brut en contenait 35o au caisson, de sorte que dans ce cas près du tiers d'argent avait échappé à l'action du mercure.

Argents bruts On distingue, comme je viens de dire, deux sortes de piîia. Piîia de relave. Pifia de beneficio. r) Piria de relave. C'est une agglomération de particules d'argent qui n'avaient pas passé par l'état d'amalgame artificiel et qui se désagrégent assez facilement dans les doigts. On reconnaît

cette espèce d'argent brut par la couleur noi-

râtre du grain et sa faible cohésion. Sa pesanteur spécifique est 9,18. Elle contient ordinairement 5 à 6 pour cent de substances étrangères.

Comme cet argent est d'une densité beaucoup plus grande que celui qui provient de l'amalga-

mation, les peas de relave pèsent so tuent pl US de 5oo marcs, tandis que celles de famalgamatniii pèsent ordinairement que 5o à 6o marcs. Torne XX, 184r .

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