Annales des Mines (1841, série 3, volume 19) [Image 314]

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SUBSTANCES MINÉRALES. 620 nues , qu'elles sont peut-être destinées à com-

EXTRAITS.

séparation de la silice; Dans la dissolution on verse

de l'ammoniaque concentrée, ne contenant pas une trace de carbonate ammoniacal ; le précipité filtré et lavé est calciné et pesé, puis on le dissout dans l'acide muriatique concentré, et on opère la séparation des bases à la manière ordinaire.

pléter les travaux par lesquels M. le professeur Gustave Rose a déjà, excité maintes fois le plus vif au sujet de la même question. Après intérêt' la description de laméthode que j'ai suivie dans ces expériences et dans d'autres semblahies, je donnerai une exposition spéciale de ces analyses et de leurs résultats, qui forment l'objet principal de cet écrit. L'emploi du carbonate de baryte comme moyen restreint, quoique la propriété qu'a le sel de perdre

entièrement son acide carbonique à. la chaleur blanche tende beaucoup à faciliter la réaction. Je l'ai employé avec succès dans l'analyse des

aluminates que je n'aurais pas osé aborder sans cet agent ; il m'a été aussi très-utile dans mes recherches sur la cyanite, l'andalousite et la staurolide.

Ces minéraux porphyrisés et mêlés avec quatre fois leur poids de carbonate de baryte, étaient

chauffés au blanc pendant un quart d'heure, le corindon et le zircon réussirent de même, comme on devait s'y attendre, et maintenant l'emploi du carbonate de baryte, comme le meilleur moyen d'attaque pour toutes les substances minérales , même les plus dures, est tout à fait hors de doute. Voici la méthode analytique que j'ai suivie dans mes recherches sur les feldspaths: la matière fon-

due avec du carbonate de baryte est dissoute dans de l'acide muriatique , et alors on opère la

De la quantité de.carbonate de baryte employée pour l'attaque.du minéral, on . déduit la quantité d'acide sulfurique nécessaire pour précipiter la on pèse cet acide dans l'état le plus concentré, et .on l'ajoute à la dissolution. Après que le précipité a été séparé, on verse dans la liqueur un peu de chlorure de baryum, de telle sorte qu'il n'y reste pas d'acide sulfurique et que la baryte soit dans le plus petit excès possible. Ensuite on y mêle un peu d'hydrosulfate d'ammoniaque récemment préparé, qui précipite le manganèse, et avec de l'oxalate d'ammoniaque on sépare la chaux. La liqueur est alors évaporée à siccité, le résidu est chauffé assez fortement pour expulser le sel ammoniac, puis on le fait digérer avec de l'acide muriatique, on le dessèche et on le pèse : il contient de la baryte qui est restée, des alcalis et de la magnésie. On pèse alors une quantité d'acétate d'argent baryte;

d'attaque pour les combinaisons silicatées, n'est pas nouveau ; mais il a été jusqu'à présent très-

après quoi le tout se dissolvait parfaitement dans l'acide muriatique. Des essais analogues faits avec

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cristallisé, calculée en supposant que tout se trouve à l'état de chlorure de sodium ; on la dissout dans de l'eau, et on l'ajoute à la dissolution des chlorures.

L'eXcès d'acétate d'argent est décomposé par l'hydrogène sulfuré, liquide ou gazeux. Ensuite, en desséchant, calcinant et reprenant par l'eau , sépare les carbonates de baryte et de magnésie, et cette dernière base est déterminée à l'état de sulfate. Les alcalis sont ensuite pesés à l'état de chlo-