Annales des Mines (1840, série 3, volume 18) [Image 12]

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beaLICOUP de perfectionnement dépt:lis quelques années. On a substitué aux anciennes machines à fendre des fenderies anglaises bien construites. Le fendage lui-même a été simplifié. Dans la plupart

des usines, en 1830, le fer brut en massiaux était toujours transformé en barres avant de passer à la machine à fendre. Il y avait alors un réchauffage intermédiaire. Depuis on a opéré généralement d'une manière plus économique; les massiaux ré-

chauffés passent directement aux cylindres de fenderie. La méthode mixte ou champenoise est plus généralement adoptée ; quelques usines cependant ont

La

méthode générale est la méthode champenoise.

pris le mode d'étirage aux cylindres. Récemment l'usine de Chéhéry, arrondissement de 'Vouziers, vient d'être transformée en usine à l'anglaise. Le fer

brut en massiaux est comprimé d'abord, puis il passe aux cylindres dégrossisseurs ; les barres obtenues sont coupées en morceaux, et l'on opère le corroyage. Les trousses passent aux cylindres étireurs et finisseurs. Pour les fers de carrossage et les petits

fers, un nouveau réchauffage et un nouvel étiLe

laminage

DANS LES ARDENNES.

FABRICATION DE LA FONTE ET DU FER

rage sont nécessaires. Le laminage s'opère maintenant avec beaucoup"

°Pè7"Pl"s plus de précision, de soin et d'économie qu'au e prectston. commencement de la période que nous considérons. Les machines sont mieux construites. Certaines usines fabriquent très-bien les tôles fines, qui exigent des cylindres tournés avec un soin ex-

trême, etc. En résumé, la partie mécanique de la fabrica.

tion à la houille a fait beaucoup de progrès ; mais L artmâall.rgi- fart métallurgique est encore fort arriéré. C'est que "t arriéré' à peine si l'on a songé, dans les Ardennes, à utiliser la flamine perdue des divers feux.

Fabricatiet du petit fer à la houille e lufer de platinerie.

est fort piatinevie Cette fabrication, quoique secondaire intéressante; elle occupe une nombreuse classe et roêlerie-. qui Qsuurelcgeutets, (1,`'aLbait ouvrière, et donne naissance à la poêlerie , peut être considérée comme une_ spécialité danseation. le fer le département des Ardennes. Avant 183o, destiné à la fabrication dèg queues de poêle, fléau de balances , etc., était fabriqué au bois. Depuis, et les le fer à la houille a été substitué à

produits ont pu être livrés à un prix beaucoup

plaplus bas. Autrefois aussi les fabricants de fer tiné de poêle achetaient dans les usines voisines leurs fers préparés ; depuis ils ont, pour la plupart , établi des feux d'affinerie où ils ont produit eux-mêmes les éléments de leur première industrie. Il en est résulté que cette fabrication a pris beaucoup d'extension et souvent un développeproduits ment démesuré. De là encombrement de a.substitué D'un autre côté, on et baisse de prix. des à ces ustensiles des vases .en fonte émaillés et des forme. La poêlerie casseroles d'une antre

Ardennes a beaucoup so1iffert de cette concurrence.

Une baisse de prix très-grande est survenue, et les poêles, qui se vendaient en 1833, 1834 et f836 au 85o fr. et 88o fr. la tonne' Sont- Venus en 1837La celui de 760 fr. en 1838. prix de 800 fr. et à baisse des prix est survenue immédiatement après qui faune trop forte production, et telle usine kil, de poêles n'âi a plus briqiiait en 1836 6o.000 3o.000 en f838. ( fait en 1837 ciLiè 35.000 et Avec l'importance aCinelle des usines, la fabri- coneumation,