Annales des Mines (1840, série 3, volume 17) [Image 253]

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ESSAIS 502 plusieurs doubles. On applique au fond une bou-

lette d'argile, et On enfonce le moine en le frappant verticalement avec un maillet de bois, jus, qu'a ce que son bord saillant vienne s'appliquer exactement sur la partie correspondante d de la nonne ; l'argile en excès s'échappe par les trous a. On enlève le moine en le tournant ; on sort la nonne de l'anneau, on sépare les deux parties, et on enlève le creuset avec soin. On achève le creuset en coupant avec un canif les deux oreilles moulées clans les cavités b, b; on les sèche ensuite, et on les fait cuire comme les capsules. 90 Enfin il est, nécessaire d'avoir une petite scie à main pour tailler le charbon en parallélipipède. Réctetifs. Indépendamment des réactifs indiqués par M. Berzelius dans son traité de l'emploi du chalumeau, M. Plattner emploie les réactifs suivants Le sulfate neutre de potasse; Le bisulfate de potasse ;

Le sel ammoniac; Le carbonate d'ammoniaque ; L'oxalate d'amMoniaque ; Le nitrate d'argent Le chlorure double de sodium et de platine; Le sulfate de cuivre; Le nitrate de plomb; L'oxalate de nickel ; L'argent en feuilles L'acide

nitrique' L'acide hyd rochloriqu e ; L'acide sulfurique; L'acide acétique ; La potasse caustique

AU CHALUMEAU.

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L'ammoniaque caustique ; L'hydrosulfate d'ammoniaque ; L'alcool absolu. Ces différents réactifs servent surtout pour les essais qualitatifs; ils doivent être préparés avec soin. Pour les essais quantitatifs, le plomb d'oeuvre est l'un des plus importants; on doit le prendre aussi fin que possible ; on peut le granuler par le procédé indiqué dans le Traité des essais par la voie sèche de M. Berthier, t. I. On le préparer en le précipitant d'unepeut encore dissolution de nitrate de plomb

par le zinc métallique,

c'est le moyen le plus commode et qui donne le plomb le plus pur et le plus divisé. ESSAIS QUANTITATIFS.

Essais d'argent. On pèse, sur la balance précédemment décrite, i quintal (1 décigramme) de la substance à essayer, réduite en poussière très-fine. On la mélange avec ou i partie en poids de borax fondu, suivant son degré de fusibilité. On ajoute ensuite la quantité de plomb d'o3uvre nécessaire; elle varie de 7 à 12 quintaux pour les substances qui renferment de 12 à 84 p. oio de cuivre; pour les substances qui renferment environ 5o p. o/o de cuivre, de cobalt et de nickel, on prend Io quintaux. Ce plomb d'oeuvre est mesuré au volume, comme on l'a indiqué plus haut. On mélange le tout avec soin, et on l'introduit dans une petite cartouche en papier imprégné de carbonate de soude. On fond ce mélange sur le charbon, en introduisant la cartouche clans une cavité creusée -avec le foret (fig. 5); on fond au .feu de réduction, et lorsqu'on a amené la scorie à un état de liquidité complète, on Tome XVII, i84o.