Annales des Mines (1840, série 3, volume 17) [Image 161]

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cuunc. J'ai soumis du cyanogène, de l'acide sulfureux et de l'ammoniaque liquide à différentes tempé-( 318

ratures, dans des tubes de verre contenant un manomètre , et j'ai eu pour résultat les tensions suivantes, calculées en mètres de mercure Températures.

- 33,7 - 30,0 - 25,0 - 20,0 - 15,0 - 10,0

Acide sulfureux.

0,78 1,11

0 5

1,48

H-

0°',749

1,91

2,89 2,93 3,54 4,20

0,80 1,10 1,41 1,73 2,07 2,44 2,88 3,33 3,80

319

faut pour cela la présence d'un peu d'eau. Si on introduit quelques morceaux de chlorure de calcium dans les tubes, l'hypersulfure peut être conservé intact tant que le tube reste fermé hermétiquement.

Ammoniaque.

O

5,0

10 15

Cyanogène.

O

EXTRAITS.

3 ,64 3 , 61

.`2. Sur un NOUVEAU CALORIMÈTRE destiné à me-

surer exactement la chaleur dégagée pendant la combustion, précédé de quelques remarques sur la nature des différentes houilles ; par M. Ure. (Bibi. de Gen., t. 24, p. 172.)

4 ,26

Ce calorimètre consiste en un grand bain de

,98

cuivre contenant cent galons d'eau. Il est traversé à quatre reprises, et à des niveaux différents, par des tubes aplatis, larges de 9 pouces> allant. en

5 ,78 6 ,67

+ 25 L'acide sulfureux entre en ébullition à - io°,5 sous la pression barométrique de 0'1,744 Le cyanogène devient liquide à-25° C. et com-

mence à se solidifier à - 300, en prenant une texture rayonnante. Son point d'ébullition est 20°,7 C.

Le gaz ammoniaque a besoin d'être parfaitement desséché avant d'être liquéfié. Son point d'ébullition est à - 33°,7 C. J'ai vainement essayé de réduire à l'état liquide, par un abaissement de température qui a été jusqu'à - 500, le gaz qui résultait de la combinaison de l'hydrogène avec le chlore, le brôme , l'iode et le phosphore.

On peut obtenir l'hydrogène sulfuré à l'état liquide en soumettant de l'hypersulfure d'hydro,

gène à la décomposition dam un tube main

zigzag, et finissant en bas par un tuyau arrondi qui passe par le fond du bain et s'ajuste à la partie supérieure d'un petit fourneau de mine de plomb.

Le fourneau inférieur, qui contient le combustible, est entouré, à la distance d'un pouce, d'un autre fourneau qui sert à empêcher la déperdition de la chaleur dans l'atmosphère. Une tuyère venant d'un soufflet à double courant d'air entre dans le cendrier du fourneau et fournit un courant d'air constant pour la combustion, qui est com-

mencée au moyen d'une demi-once de charbon de bois rouge. La chaleur produite est si complétement absorbée dans cet appareil que l'air qui s'échappe à l'orifice supérieur du tube est pour l'ordinaire exactement à la température de l'atmosphère. Une demi-livre d'anthracite du pays de Galles, brîdée dans cet appareil , chauffe 600 livres d'eau