Annales des Mines (1840, série 3, volume 17) [Image 119]

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Sur la construc-

DANS LES USINES A FER DU HATITZ.

bois dur. Ainsi, à Rothelnitte , où on n'emploie presque que du bois tendre, l'inclinaison des étalages est de 45°; à Riibeland et à IMgdesprung , où -on n'emploie que du charbon de bois dur, elle n'est que de 15°, et ces fourneaux sont en même

parties de terre de pipe calcinée, 2 parties de la même crue, 3 parties de limaille de fonte et d'une quantité suffisante de vinaigre. Ce mastic est, dit-

temps les moins élevés. La construction du creuset et des étalages pré-

Il parait, quoique la surface de chauffe soit considérable, que cet appareil est inférieur à celui

tion du creuset sente quelques particularités. Les assises qui et des étalages. forment les faces de tuyère et la rustine ont leurs

joints, non pas horizontaux, mais perpendicu-

laires à ces faces. Ces pierres, ainsi que la sole et la clame, sont en grès de Blankenburg. Les étalages sont formés d'une espèce de poudingue fait avec des morceaux de grès et de l'argile réfractaire fortement damée ; la cuve est en grès bigarré, les pierres taillées en voussoirs ont or°,2o de

hauteur et o,35 de queue. L'intervalle entre la

Appareil

à chauffe, rai,.

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intyLoi DE L'AIR CHAUD

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chemise et le massif est garni d'un corroi d'argile et de sable. La partie cylindrique qui termine la cuve est en briques et le massif en grauwacke. L'appareil à chauffer l'air se compose de tuyaux verticaux de 4. .7' pouces de diamètre intérieur, le long desquels la flamme du gueulard est for-

cée de circuler. Ou peut remarquer que l'air entre par les tuyaux qui sont le plus loin du gueulard et arrive déjà échauffé dans ceux qui sont le plus exposés à la flamme. C'est là une cause

de destruction pour l'appareil ; au bout de deux ' ans les 6 tuyaux de la première rangée étaient

complétement hors de service, et les autres avaient à peine souffert. Le même défaut existe aussi à Rothehiitte. La réunion des tuyaux verticaux aux deux caisses inférieures et à la caisse supérieure a lieu , comme le montre le dessin, au moyen de tubulures que l'on garnit d'un mastic formé de 3

on, excellent. La surface de chauffe =2.5,66 m. q., ,o3 m. c. et le volume des tuyaux et des caisses

de Rothehiitte et ne convient que lorsque la

flamme est très-forte au gueulard, ou lorsqu'on ne souffle qu'une petite quantité d'air, deux circonstances qui se trouvent réunies à Gittelde. La discussion des résultats obtenus avec l'air chaud ne peut pas être ici aussi précise qu'à Rothelnitte , et même qu'a Kiinigshiitte, à cause de la grande va-

riété dans le lit de fusion et la température de l'air, suivant que l'on marche en fonte 'pour fer ou en fonte pour acier. Les tableaux suivants montrent au moins dans quel sens agit l'air chaud. 1° Marche à l'air froid. Roulement de 361 jours. Richesse du lit de fusion

35,5 p. 0/0

Poids du lit de fusion passé en 24 heures Fonte obtenue (32 p. 0/0 de fer de hocard) Charbon consommé ( s' bois dur, I bois tendre) 1 de charbon a porté du lit de fusion. . .

6.668 2.368

1 de fonte a consommé de charbon

Pression du vent 0m,01622 de mercure =

4.229 1,570 1,786 8 lignes.

2 buses de 0'1,04258 de diamètre. Volume d'air lancé par minute (à 0. et Orn,76). 7"°,927 Chaque piston faisant par minute 5 oscillations simples on lance 11 cylindrées = 12m.e.,471. Il y a donc une perte

de 36 p. 0/0, tant à cause de l'espace nuisible qu'à cause des pertes par les tuyaux.

2. Air chaud. 1836. 53 semaines.

Richesse du lit de fusion

35 p. 0/0

Emploi de

rair chaud.