Annales des Mines (1839, série 3, volume 15) [Image 313]

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ANALYSES

d'être décrite, on concentre une grande partie du plomb et la presque totalité de l'argent clans le premier produit de la réduction, tandis

qu'au contraire, la plus grande partie de l'antimoine se trouve dans le dernier produit et sans qu'il y reste une quantité notable d'argent. Mais quant à la pureté réciproque du plomb et de l'antimoine, elle dépend de la proportion de fondant que l'on emploie, parce que ce fondant portant Plomb an linionial

avec lui son réductif, plus on en met plus on obtient de plomb allié, mais en même temps plus est grande la proportion d'antimoine que contient cet alliage. j'ai analysé deux échantillons de plomb envoyés au laboratoire par M. Paliopy, et j'y ai trouvé Dans le le,.

Plomb Cuivre Fer. . Antimoine. .

.

Dans le 2..

0,120

0,745 0,014 0,012 0,224

1,000

0,995

0,880 .

La composition du premier se rapproche beau-

coup de celle de l'antimoniure Pb'Sb, qui contiendrait Plomb. . . Antimoine. .

. . . .

0,894 0,106

La composition du second s'éloigne peu de celle de l'antimoniure Pb'Sb, qui renferme Plomb. . . Antimoine. .

. . .

.

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DE SUBSTANCES 1111d11 ALES.

et coupellant le culot de plomb obtenu; ce culot, qui pesait 5g-,5 , n'a laissé qu'un bouton tout à fait impondérable. On voit donc qu'en suivant la méthode qui vient

0,762 0,238

J'ai recherché la proportion d'argent contenu

dans chacun de ces échantillons, et pour cela je les ai d'abord fondus avec de la litharge et du nitre, pour en séparer la plus grande partie de l'an-

timoine et les rendre susceptibles de passer à la coupellation sans scorification préalable. Le premier échantillon, fondu avec i o parties de litharge et partie de nitre, a donné o,65 de plomb bien ductile qui , par coupellation , a laissé 0,002 d'argent, ou 3 onces 2 gros au quintal. Le second, traité de la même manière, n'a donné que 0,00 i i d'argent, ou i once 6 gros au quintal. J'ai analysé aussi deux échantillons de régule l'un était cristallisé à grandes lames miroitantes et se pulvérisait facilement ; l'autre était cristallisé à lames moyennes ; sa couleur était le blanc gris, et il recevait l'empreinte du marteau avant de se rompre sous le choc. Ils contenaient ,

plonleux.

Le premier.

Antimoine Plomb

Le second.

0,915 0,085

0,730 0,270

1,000

1,000

Les alliages atomiques dont ils se rapprochent le plus par leur composition sont ceux qui renfermeraient Antimoine. Plomb.

.

.

.

0,918 0,082

18 at. 1

0,713 0,287

4 at. 1

On fait très-commodément l'analyse des alliages

de plomb et d'antimoine , quelle que soit leur composition, en les traitant par l'acide muriatique , après qu'on les a réduits en feuilles aussi minces que possible au laminoir s'ils sont chictues, ou qu'on les a amenés à l'état de poudre fine lorsqu'ils sont cassants. L'acide les attaque

Moyen d'analyse