Annales des Mines (1839, série 3, volume 15) [Image 27]

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RUCHES FOS.SILIFÈReS 52fossiles, en général très-voisins,dans leurs formes, fi

mais qui cependant ne sont pas tellement identiques 'Eldon ne puisse ,établir entre eux une séparation suffisamment., tranchée. Nous devons re-

garder ces terrainsaconime appartenant à une

grande époque signalée par un même type d'organisation , ainsi que cela a lieu pour le lias et finferior oolite ou pour deux autres terrains trèsvoisins l'un de l'antre, et nous neîléVdris attribuer les idifférencesei léS,distingnehrqdà des chan'geMentsq)iirtieIeServentià,» dans la surface dela teet;e.en.eldifficteté se ipréSénteidânsl'é tude dWià ,cfneStiOn Itéliative,ü l'âge.'d-u- ':Calcaire de l'Eifel', par rappôrt à l'âge"du caleair&carbonifèrèVdegt que le premier, sur tut l'espe&O-i il est recontiü s'étendre dans l'Eifel:, n'est-ph-lais recouvert' toal. des roches de- gratti?tracke(plus récentes ; partoutstiperriosé en forrite de bassins à'là gratis. wackeHdu Rhin. Mais comme, vers l'extrémité

septentrionale du terrain schisteux dri-'Rhin, là

terrain houiller etle calcaire carbonifère:'Sdrit

supetesés ,en stratification concordante', 'ail ter-

rain de grau wa cke:i comme .d'-ailleurs le calcaire de l'Eifel n'est dans; aucun ee'pltiâTécerit'q-ire le calcaire carbonifèir'e , on doit .nécessairbMent , par suite delalistiéceSsion régulière des rciellies,

rencontrer' dei 'calcaires. régulièrement stratifiés parallèles aux calcaires de l'EifeL'Il est seuleiment étonnantqteon nPles ait pas recherchés avec plus de -Seiiü;1 car je ne doute pas qu'ils existent et qu'ils soieni,Même connus, quoique leur identité avec le calcairede l'Eifel n'ait pas été mentionné e.",qt IfmrâisOn principale pcit.; quelle cette),qu'estion n'a pas- été'réS6luecléptii's

longtemps, c est -d'abord parce qüelëà fossiles

DU TERRAIN DE LTRANSITION DU RHIN.

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du calcaire de l'Eifel ont, été jetés pêle-mêle

avec ceux du calcaire carbonifère : ensuite, observations fintes jusqu'ici sur les terrains.,qui réunissent le terrain houiller au terrain schisteux du Rhin-,;sont eu :général très-incomplètes, quelque exactemenne soit l connu , dans toutes ses parties, le terrain houiller de la:Westphalie rhénane. Les mémoires insérés dans la Westphalie rhénane de M. Nceggerath ne doivent être regardés que comme la base d'un travail plus complet et plus. suivi sur cette Contrée. Ce que l'on connaît sur ce sujet de plus'remarquable et. de plus exact se trouve, sans contredit, dans la monographie de la proviric.e. de Liége, par M. Dumont; ouvrage peu connu jusqu'ici., et de beaucoup

supérieur à tous les travaux du même genre. La succession des roches, qu'il distingue d'une _Manière très-naturelle , et qu'il fait connaître dans ses descriptions. avec une exactitude remarquable, doit être regardée comme un type général pour l'extrémité septentrionale dui terrain schisteux du Rhin.

M. Dumont distingue d'abord un terraindoisier un terrain. anthraxifère et un

terrain

houiller. Le terrain ardoisier comprend généralement les schistes argileux des Ardennes, qui se présentent là avec un développement remarquable, ne contiennent aucun fossile et doivent être regardés, sans aucun doute, comme les roches de transition les plus anciennes du terrain schisteux du Rhin. Leur gisement parait se borner aux Ardennes : au moins dans aucun cas, comme je

,

l'exposerai plus bas, les schistes argileux du pays de Nassau, propres, dans beaucoup de lieux, à faire des ardoises, ne doivent être placés parallèle-

.