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MOUVEMENT DE L'EAU, ETC.
souvent être réduit à la moitié de ce qu'on croyait,
abstraction faite de l'influence des phénomènes capillaires et des phénomènes dus aux déviations de filets , dont je tiens compte séparément , et dont je parlerai au long dans un autre mémoire, en rapportant mes propres expériences. Les phénomènes de la cohésion de Peau à l'origine du mouvement, augmentent, n° i i, les coefficients des résistances de la paroi, en empêchant le glissement intérieur des filets; mais par la même raison ils diminuent les déviations de filets, quand il se présente un coude, une contraction ou une
cause quelconque d'irrégularité. Ils diminuent donc les pertes de force vive, et cela compense jus-
qu'à un certain point leur mauvais effet sur la résistance des parois. En résumé, la somme des coefficients de toutes les résistances passives est en gé-
néral moindre dans les mouvements oscillatoires que dans les mouvements permanents, si, de part et d'autre, les vitesses moyennes pe sont pas trèspetites. Cette conséquence sera développée dans d'autres mémoires.
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MÉMOIRE Sur la substitution dans les hauts-fourneaux du bois en partie carbonisé au charbon préparé en meule dans les forêts; Par M. SAUVAGE , Aspirant ingénieur des mines.
( Suite ) (1). HAUTFOURNEAU DE VENDRESSE (ARDENNES.)
Le mémoire inséré dans le tome XI des
Annales des minés, sous le titre précédent, fait mention des résultats obtenus dans l'usine à fer d'Haraucourt. A l'époque où ce mémoire a été rédigé, un petit nombre d'usines seulement avait
adopté le nouveau procédé de calcination du bois, etle charbon roux n'avait été employé qu'en mélange avec le charbon de forêt. Depuis, un assez grand nombre de hauts-fourneaux dans le sousarrondissement minéralogique de Mézières, ont été mis au nouveau combustible. J'énumérerai successivement les résultats obtenus dans ces divers établissements, en tant cependant qu'ils présenteront quelque chose de particulier. Je commencerai par le haut-fourneau de Vendresse. Les bois que l'on calcine au gueulard renfer- Matières pment environ d'essences tendres, et sont à peu mières. Bois. près les mêmes qu'à Haraucourt, à savoir:
Hêtre, charme, tremble et saule.
On admet que la carbonisation en forêt produit
18 p. (vo en poids de charbon et que la corde rend orn.c.,77.
(1) Voir pour la 'repartie le tome XI de ces Annales, page 527.