Annales des Mines (1837, série 3, volume 12) [Image 213]

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DANS LES TUYAUX DE CONDUITE.

MOUVEMENT DE L'AIR

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une limite inférieure de la dépense Q, ou une limite supérieure de la quantité de travail à dépenser, pour obtenir une dépense donnée d'avance. Quoi qu'il en soit , le facteur qui multiplie 2g, au numérateur de l'expression, sous le radical , est

toujours l'expression d'une certaine hauteur h, que l'on peut appeler la hauteur motrice; en effet, P°---P' est ( paragraphe .2 ) la hauteur d'une co-

lonne de fluide, supposée incompressible, et de même densité que le fluide qui traverse l'orifice d'écoulement, capable d'exercer sur sa hase infé-

rieure une pression égale à p. p Chacun des termes

e

estla hauteur verticale H d'une por-

tion de la conduite, multipliée parle rapport

Or, si l'on suppose a,

---,---:

port devient égal, ainsi que nous l'avons vu, à 1+0,00375T 1+0,00375

,

de sorte que le terme

H

ment. Cette somme algébrique retranchée de la hauteur de la colonne d'air, à la température T, susceptible d'exercer sur sa base inférieure la forme donc le multiplicateur pression p. de 2' dans la valeur de Q, et c'est ce multiplicateur que nous appellerons la hauteur motrice, et que nous désignerons par h. 8. Appliquons notre formule à la ventilation des mines. Ainsi que nous l'avons expliqué d'abord, on peut se représenter l'ensemble des travaux d'une mine, comme formant une suite continue de galeries, ou une espèce de labyrinthe, plus ou moins sinueux, qui est mis en commuau moyen de puits ou de portions de galeries. Supposons donc que P, P' ( fig. 6 ) soient les deux puits, et que MN représente le labyrinthe développé, formé par l'ensemble des galeries souterraines. Comme il ne s'agit point ici d'une applica.

tion particulière, mais seulement de faire voir

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exprime, dans ce cas, la hauteur réelle H de la partie de conduite, à laquelle ce terme se rapporte, multipliée par le rapport précédent ; c'est ce que l'on peut appeler la hauteur H, réduite de la température moyenne

de l'air, qui circule

dans cette partie de la conduite, à la température T, que possède l'air qui franchit l'orifice d'écoulement.

La somme

conduite, réduites de la température moyenne propre à l'air dans chaque partie, à la température T de l'air, qui sort par l'orifice d'écoule-

nication avec l'atmosphère, parses deux extrémités,

ce rap-

v,

425 algébrique des hauteurs verticales, des parties de la

e

H exprime donc la somme

comment lesprincipes, que nous avons développés,

peuvent être appliqués, nous considérerons MN comme une conduite rectiligne, horizontale, de section uniforme partout, qui mettrait en communication ,par leur pied, les deux puits P et P'. Nous désignerons par L, la longueur de cette galerie MN. La température des excavations souterraines,

situées même à de petites profondeurs, demeure sensiblement uniforme, pendant toute l'aimée, et cette température, dans les mines profondes, est toujours supérieure à la température moyenne du