Annales des Mines (1837, série 3, volume 11) [Image 46]

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VENTILATEUR EMPLOYÉ

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COMME MACHINE SOUFFLANTE.

machine motrice. Un gros tuyau principal en zinc est adapté sur l'orifice du registre. Il est d'abord carré et arrondi seulement sur les angles; puis, à une très-petite distance, il devient cylindrique, et porte l'air aux points 1, 2, 3, en se divisant ainsi que l'indique la fig. 2. Là , chacune des divisions remonte verticalement et se termine en b (fig. i , où elle présente un orifice circulaire de 192 millimètres de diamètre. Sur chacun des tuyaux verticaux b est ajusté, à frottement très-libre, un bout de tuyau coudé , en ,

(fig. 3), à l'extrémité duquel est fixée une tuyère en tôle dd , à l'aide d'une partie mobile en cuir cd, attachée elle-même avec du fil de fer sur le tuyau et sur la tuyère. La partie cc cc peut être élevée ou abaissée, en glissant sur le tuyau b de manière à porter la tuyère dd , au point du fourneau où elle est nécessaire. Cette disposition ne permet de clou-

zinc, cccc

tier le vent de chacun des tuyaux b que par une seule tuyère. Dans la fonderie de M. Barker, la partie ecce est en tôle; elle a une autre forme, ainsi qu'on le voitfig. 4, et porte trois tuyères. Chaque partie cid

est un cylindre en tôle, entrant, avec un léger frottement, dans une partie un peu conique. Ces tuyères sont espacées de manière à souffler à la fois dans le même fourneau ; elles ont 102 millimètres de diamètre intérieur. II y a quatre tuyaux b b, pour apporter le vent ; en sorte que douze tuyères soufflent à la fis.

Force motrice. Le ventilateur de M Martin est mis en mouvement par une machine à vapeur à haute pression, sans condensation ni expansion de la vapeur

Orn,622

,La course du piston est de 0, 216 (1) Le diamètre du cylindre de La tension de la vapeur dans la chaudière de 4 atmosphères.

Le nombrehabituel de coups de piston par minute,

D'où l'on déduit, par la formule donnée par Tredgol d ( Traduction de Mellet, 1828, p. 3o4), ( 2,43 X 0,6 0,81 X 0,4)466,56 X 34,832h eva.x095. 4500

Avant d'entreprendre aucune expérience pour déterminer le volume d'air lancé par le ventilateur, j'ai remarqué que l'écoulement n'était pas le même quand les tuyères ou buses soufflaient, soit dans l'atmosphère, soit dans les fourneaux.

En effet, quand la machine avait acquis son maximum de vitesse avec deux ou trois tuyères soufflant dans l'atmosphère , si l'on .introduisait brusquement ces tuyères dans les fourneaux sans changer aucune des-autres conditions, le ventilateur prenait à l'instant même un accroissement de vitesse considérable. Les fondeurs pensaient que cette circonstance tenait à ce que l'air lancé était aspiré par le fourneau , et que le ventilateur en fournissait alors une beaucoup plus grande quantité.

Quoi qu'il en fût, cette observation rendait

impossible l'application immédiate des formules données par M. d'Aubuisson ( Traité d'hrdraulique à l'usage des in efenieurs , P. 498), et à l'aide desquelles on peut détern.inei, soit le poids, soit (1) Je n'ai pas pu prendre cette dimensiOn moi-même ; elle m'a été donnée par le propriétaire de la machine.